Créé à l’initiative des universités de Cergy Pontoise et de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Sciences Po Saint-Germain-en-Laye bénéficie d’un double ancrage au sein de grands établissements dans lesquels ses universités fondatrices se sont fondues (CY Cergy Paris Université et Université Paris-Saclay).
Sciences Po Saint-Germain-en-Laye et ses étudiants bénéficient ainsi de ressources techniques, scientifiques et pédagogiques diversifiées qui contribuent à l’excellence de son offre de formation
CY Cergy Paris Université (CYU)
25 000 étudiants
1 000 enseignants-chercheurs
24 laboratoires
550 doctorants
Université expérimentale en pleine expansion, CYU est associé à l’ESSEC business School sur son territoire valdoisien et membre de l’alliance européenne EUTOPIA.
Paul Charon Directeur adjoint du domaine «Pensée stratégique» de l’IRSEM et responsable du programme « Renseignement et anticipation ». Docteur en Etudes politiques de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), titulaire d’un MBA (HEC), il est également diplômé en langue et civilisation chinoises (université Paris Diderot et Beijing Language and Culture University, BLCU) et en droit (université Panthéon-Assas). Avant de rejoindre l’IRSEM, il a travaillé plus de dix ans en qualité d’analyste du renseignement puis de conseiller prospective au sein du ministère des Armées. Il a également été chercheur associé de l’antenne franco-chinoise en sciences humaines et sociales de l’université Qinghua à Pékin. Ses travaux portent sur la Chine (guerre informationnelle, services de renseignement, pensée stratégique) et les méthodes d’analyse du renseignement et d’anticipation des surprises stratégiques. Il enseigne à Sciences Po (Paris School of International Affairs et Collège universitaire) ainsi qu’au sein du Master Relations internationales de l’université Panthéon-Assas.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Composé de deux volets, ce séminaire proposera un tour d’horizon des innovations récentes en matière de recherche en sources ouvertes et d’analyse du renseignement.
Le premier volet sera dédié à une présentation de l’OSINT (Open Sources Intelligence). Nous nous attacherons à exposer les divers usages des techniques d’OSINT dans les services de renseignement avant d’évoquer leur diffusion rapide dans la société civile (médias, institutions bancaires, grandes entreprises…). Dans un second temps, nous chercherons à identifier les outils les plus efficaces (reverse image, géolocalisation, réseaux sociaux…) qui seront illustrés par plusieurs études de cas issues des enquêtes de Bellingcat et Open Facto.
Le second volet portera sur l’analyse du renseignement et plus particulièrement sur les techniques d’analyse structurée (Structured Analysis Techniques SATs) forgées par la CIA. Largement diffusées après 2001 afin de pallier le « défaut d’imagination » (failures of imagination) des agences de renseignement souligné par le rapport de la Commission Zelikow sur le 11 septembre, ces techniques ont vocation à surmonter les biais cognitifs et bureaucratiques responsables de l’incapacité des agences américaines à anticiper les surprises stratégiques. Après une présentation théorique des principales techniques employées par la CIA, nous mettrons en œuvre l’une d’entre elles dans le cadre d’un exercice de simulation.
Fabienne Duthé est commissaire divisionnaire.
Elle a réalisé la plus grande partie de sa carrière au sein d’un service spécialisé de renseignement, occupant pendant 20 ans des postes très différents en France et à l’étranger. Elle a également eu l’occasion d’effectuer de nombreuses missions de coopération au sein de la communauté internationale de renseignement. Elle est depuis 2017 conseillère auprès du Coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme à la Présidence de la République.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ces 10 heures d’enseignements s’attachent, dans les limites du respect des règles du « secret défense », à fournir sur les activités des services spécialisés de renseignement une vision pragmatique et réaliste. Sujets au fantasme ou à la répulsion, ces services sont des administrations ordinaires, mais auxquelles l’Etat assigne des missions et des moyens extraordinaires.
Afin de mieux cerner les enjeux et les limites de l’action des agents travaillant dans les services de renseignement d’un Etat démocratique et libéral, le cours donne l’occasion de revenir rapidement sur l’organisation administrative du renseignement en France, les grandes activités des services de renseignement, leurs finalités et leurs cadres d’actions.
Sont ensuite développés plus longuement le métier et l’environnement professionnel de l’agent de renseignement, ses qualités et ses défauts, ses moyens et ses méthodes, son jargon. L’accent sera mis sur l’activité d’« analyse du renseignement », qui est consubstantielle à l’action opérationnelle des services. La fonction analytique est le plus petit dénominateur commun partagé par tous les services de la communauté du renseignement.
C’est grâce à l’analyse que les services de renseignement aident les autorités politiques dans leur prise de décision, contribuent aux politiques de prévention des risques et de protection, ainsi qu’aux mesures de réduction ou d’entrave des menaces.
La dernière partie du cours est consacrée à un exercice pratique propice aux échanges.
Eric Denesle Analyste senior au sein de la Direction de la Sécurité et de l’Intelligence Economique du groupe EDF. À ce titre, il supervise les recherches et analyses du pôle IE pour répondre aux demandes des différentes directions et filiales du Groupe.
Saint-Cyrien et diplômé d’un master d’ingénierie de l’information, Eric Denesle a servi pendant 30 ans au sein du Ministère des Armées d’abord dans les troupes de Montagne où il a participé à la montée en puissance des Unités de Recherche Humaine puis comme officier de renseignement.
Eric Denesle est chevalier de la Légion d’Honneur et titulaire de la croix de la Valeur Militaire.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Cette intervention cherchera à présenter, sous l’angle de la recherche du renseignement, légal et opposable, le concept d’intelligence économique loin des images sulfureuses qui entourent trop souvent ce secteur d’activités.
Cette intervention, qui s’articulera sur deux demies-journées, proposera tout d’abord de confronter et sensibiliser les participants à la fiabilité de l’information.
Puis, il conviendra de définir ensemble le terme polymorphe d’intelligence économique et d’en rappeler son évolution en France tant au niveau étatique qu’au sein des entreprises1 dans un contexte permanent de « guerre économique » s’orientant notamment vers l’utilisation agressive d’armes juridiques (anglo-saxonnes) à portée extraterritoriale. À ce titre, nous présenterons, de façon non-exhaustive, des exemples concrets de la pratique de l’IE en entreprise ainsi que des outils disponibles notamment pour répondre aux exigences de transparence et de lutte contre la corruption, prescrites par la loi Sapin 2.
Jean-Pierre Bat est chargé de mission Afrique au Centre d’Analyse, de Prévision et de Stratégie (CAPS) du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Il est archiviste paléographe (École nationale des chartes), agrégé et docteur en histoire (Université Paris Panthéon Sorbonne). Il est l’auteur du Syndrome Foccart. La politique française en Afrique de 1959 à nos jours (Paris, Gallimard, 2012), La Fabrique des barbouzes (Paris, Nouveau monde, 2015, rééd. 2017), Les réseaux Foccart. L’homme des affaires secrètes (Paris, Nouveau monde, 2018).
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce cours s’inscrit dans la nouvelle vague d’histoire du renseignement amorcé en France depuis une décennie (séminaire METIS). A la différence des Intelligence Studies anglo-saxonnes, notamment initiées par le Pr. Christopher Andrew à Cambridge, l’école française sur le renseignement n’est pas une « histoire autorisée ». Cependant pour la première fois, l’Académie du renseignement et Sciences Po Saint-Germain- en-Laye offrent une formation universitaire officielle inédite avec le DIReM.
Le présent cours propose une appréhension universitaire de l’expérience française du renseignement sur la base de la dernière décennie de recherche en sciences humaines et sociales (Dans le secret du pouvoir. L’approche française du renseignement XVIIe-XXIe siècle, dirigé par Pr. Forcade & Laurent). Il s’agit de réfléchir de manière critique aux pratiques des services français principalement à travers l’histoire, la science politique et la sociologie.
Une première partie du cours constitue un aperçu de la construction historique des appareils et des outils de renseignement qui permettent de caractériser l’approche française du sujet, pour en comprendre les héritages dans les pratiques professionnelles contemporaines.
Une deuxième partie du cours aborde plus directement le rapport à l’information, vue de l’officier traitant d’une part, et, d’autre part, vue d’une source, sur la base d’exemples concrets sélectionnés dans des faits historiques. Se pose ainsi la dialectique entre le rapport à la source et le travail d’analyse.
La troisième partie du cours interroge la « transformation » du renseignement en conseil politique, c’est-à-dire sa finalité et sa consommation dans les processus de décision politique.
Paul Massart Officier de Marine, Paul Massart a servi plus de 15 ans dans un service de renseignement, il y a dirigé un dispositif régional durant la crise des Balkans, puis les services chargés de l’anticipation stratégique et de la valorisation du renseignement auprès des partenaires internationaux. Il a rejoint Bruxelles en juillet 2020 pour y diriger la stratégie et la politique du renseignement civil et militaire au siège de l’OTAN.
Intervenants :
François Fischer, adjoint au directeur de l’UE INTCEN et chef du service Analyse :
Mme Juliette Lobel, Service Européen d’Action Extérieure (SEAE
Programme du module « renseignement militaire et renseignement multinational »
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Les deux premières demi-journées de ce module de 10 h sont consacrées aux différents aspects du renseignement militaire (7h). Le renseignement militaire se définit comme l’ensemble des actions de renseignement qui sont nécessaires aux forces militaires pour planifier et conduire les opérations au niveau stratégique et pour contribuer à leur manœuvre au niveau tactique. Le renseignement militaire est également indispensable pour éclairer la prise de décision des plus hautes autorités politiques et militaires. Ce renseignement s’adresse donc à des « clients » de niveaux très divers et doit concilier des échelles de temps, souvent très courtes pour les opérations en cours, parfois très longues pour les décisions politiques engageant l’avenir de la défense.
Le module met l’accent sur la méthodologie propre au renseignement militaire : cycle du renseignement et mise en œuvre de capteurs spécifiques.
Plus que jamais, ce renseignement est ainsi au cœur du processus décisionnel et il tente de lever ce que Clausewitz appelait le « brouillard de la guerre ».
Comment les agences de renseignement militaires relèvent-elles ce défi ? Avec quels moyens? Les nouveaux capteurs mis à la disposition des Etats permettent-ils vraiment d’en savoir plus? Avec quelles limites ?
En quoi ce renseignement, si cher, si précieux et si secret, se distingue-t -il du flux incessant et intense d’informations où nous sommes plongés ?
La troisième demi-journée du module (3h) est consacrée aux spécificités du renseignement multinational. Comment concilier le « need to know » propre à tout service de renseignement et l’indispensable « need to share », dès lors qu’il s’agit de conduire des opérations en milieu international ? Comment l’OTAN et l’Union Européenne ont elles répondu, chacune à leur manière, à cette double exigence de sécurité et de coopération ?
Clotilde Champeyrache Maître de conférences habilitée à diriger des recherches au département d’économie de l’Université Paris 8. Elle enseigne également au Conservatoire National des Arts et Métiers en master de sciences criminelles. Ses recherches portent principalement sur la criminalité organisée mafieuse et sur l’économie du crime. Elle a publié de nombreux articles en économie et en géopolitique sur la mafia et l’infiltration criminelle de l’économie légale ainsi que des ouvrages comme Sociétés du Crime. Un tour du monde des mafias, 2011 ; Quand la mafia se légalise. Pour une approche économique institutionnaliste, 2016 ou La face cachée de l’économie. Néolibéralisme et criminalités, 2019.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Le séminaire s’interrogera sur le champ couvert par l’économie criminelle. Pour ce faire, la démarche sera celle de l’économie institutionnaliste, c’est-à-dire une approche reconnaissant l’importance de l’imbrication entre économie et droit ou legal-economic nexus selon l’expression de John R. Commons. Le séminaire adoptera aussi une approche géopolitique pour mieux appréhender la relation entre économie criminelle et territoires.
Le séminaire partira de la question de la frontière entre légalité et illégalité en ce qui concerne les activités économiques : quels critères servent à définir le tracé de cette frontière ? Celle-ci est-elle étanche? Cela sera fait en lien avec les problématiques récentes relatives à l’intégration au calcul du PIB d’activités comme le trafic de drogues et la prostitution. Cela permettra également de confronter l’analyse économique dominante du crime, dans la lignée des modèles de comportement criminel développés par Gary Becker (1968), à la réalité empirique de l’économie criminelle.
Les principaux marchés illégaux, leur structuration, leurs acteurs majeurs et leur évolution seront également présentés. Outre leur dimension transnationale, on verra que ces marchés sont de plus en plus animés par des dynamiques de pluriactivités et de coopération entre différentes formes de criminalité organisée.
L’attention se portera également sur l’imbrication entre sphères légale et illégale à travers la question de la présence criminelle dans l’économie légale. Les enjeux théoriques et pratiques du blanchiment de l’argent sale seront ainsi présentés et mis en question. L’accent sera en effet mis sur le caractère réducteur d’une analyse réduite aux seuls flux financiers. La dimension patrimoniale des investissements criminels, y compris dans des entreprises à première vue légales, ainsi que l’impact exercée sur les activités économiques légales et leurs acteurs sera alors mise en avant.
Année : 2019-2020
Année du diplôme : 2022-2023
Cycle ou semestre : 1 & 2
ECTS : 2
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Nicolas Lebourg est le coordinateur de la Chaire Citoyenneté de Sciences-Po Saint Germain-en-Laye.
Chercheur au CEPEL (CNRS-Université de Montpellier) et au Project on the Transnational History of the Far Right (George Washington University), il participe au Conseil scientifique sur les processus de radicalisation (COSPRAD) et au comité de pilotage du programme Violences et radicalités militantes (VIORAMIL, Agence Nationale de la Recherche). Il a publié une quinzaine d’ouvrage sur les extrêmes droites dont Les Droites extrêmes en Europe, Paris, Seuil, 2015 (avec Jean-Yves Camus; traductions : Cambridge, Harvard University Press, 2017 ; Séoul, Halnum, 2017 ; Madrid, Capital Intelectual, 2020) ou Les Nazis ont-ils survécu ?(Paris, Seuil, 2019, traduction: Londres, Routledge, 2020).
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce séminaire radioscopera le champ politique communément qualifié d’extrémiste, partiellement intégré au marché politique mais relevant également de la subversion si on se réfère au droit (pour la France voir l’article L.212-1 du Code de sécurité intérieure).
Dans une perspective résolument transdisciplinaire, il s’agira de circonscrire ce que sont les radicalités de droite et de gauche : quelles idées ? quelles implantations? quel recrutement sociologique? quels passages à l’acte violent ? quel bilans et quelles perspectives ?
Si l’approche sera centrée sur la France, les cadres internationaux et dynamiques transnationales (indispensables pour saisir un phénomène terroriste comme le nationalisme blanc) seront particulièrement interrogés.
L’islam politique : des frères musulmans au djihadisme
Séminaire d’ouverture
ENSEIGNANTS :
Bilel Ainine Chloé Lala-Guyard
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce séminaire propose une lecture, à la fois, historique, politique et sociologique de l’islam politique (islamisme). À travers cette approche multidisciplinaire, il sera question, dans un premier temps, d’aborder l’émergence de l’islam en tant que religion (foi/jurisprudence) avant de s’intéresser à son évolution historique en tant que civilisation. Dans un second temps, il s’agira de déconstruire le processus de politisation (au sens moderne) de l’islam en partant du réformisme salafiste au 18e siècle, en passant par les Frères musulmans depuis les années 1920 et le « salafisme politisé » (haraki) à partir des années 1970, jusqu’aux formes contemporaines du djihadisme et à ses manifestations dans le monde en général et dans l’Hexagone en particulier. Seront ensuite abordés, sur la base d’enquêtes conduites auprès de personnes incarcérées pour des faits de terrorisme, les ressorts des trajectoires aboutissant à l’usage de la violence militante, souvent appréhendés par le terme « radicalisation ».
Le séminaire traitera pour conclure de la réponse publique à ces phénomènes, à partir d’enquêtes conduites auprès d’acteurs de la prévention. En effet, l’État s’est décidé en 2014 à lutter contre la radicalisation. Longtemps dénigrée, la nécessité de cette stratégie apparaît désormais si évidente que l’infléchissement dont elle procède suscite étonnamment peu d’interrogations. Qu’est-ce que la prévention de la radicalisation ? La difficulté de la réponse tient à la nature confuse de cette entreprise qui renvoie à un faisceau complexe d’actions expérimentales, aux objets disparates et aux contours évolutifs. Il est pourtant urgent d’expliciter les logiques qui façonnent ce modèle sécuritaire tant elles questionnent l’avenir commun que l’État entend opposer au djihadisme.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Affiner la compréhension d’un phénomène contemporain.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Xavier Crettiez est professeur agrégé des universités en science politique.
Spécialiste des violences politiques ethno-nationalistes corse et basque, puis du phénomène jihadiste, il est également sociologue des mobilisations. Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages et d’articles scientifiques sur ces phénomènes (entre autres : La question corse, 1999 ; Violence et nationalisme, 2004 ; la France rebelle, 2006 ; Les formes de la violence, 2008 ; Murs rebelles, 2011 ; Soldats de Dieu, 2017 et d’un manuel d’introduction à la science politique, 2018). Il co- dirige depuis 2016 une recherche ANR Violence et radicalité militante (VIORAMIL) qui proposera une base de données exhaustive des phénomènes de violence politique en France (disponible en janvier 2020)
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce séminaire cherchera à répondre à la question posée par Ted Gurr en 1973 : Why Men rebel ? Mais plus encore, il cherchera à comprendre également How Men Rebel ? C’est donc sur une question sociologique (la question du comment) que s’articulera ce séminaire tout entier orienté sur l’interrogation sur le passage à l’acte violent d’hommes ordinaires (C. Browning) ou moins ordinaires.
Reposant sur des exemples concrets puisés dans l’histoire des violences extrêmes (génocides et violences de masses), sur la dynamique des organisations clandestines combattantes (groupes dits terroristes d’inspiration séparatiste ou jihadistes) ou même dans le cas de la violence d’Etat, on s’interrogera collectivement sur les processus de radicalisation violente.
C’est essentiellement en sociologue du politique que ces questions seront abordées, laissant de côté le champ des investigations psychologiques (ce qui n’exclura pas une interrogation en termes psycho-sociologique). On mobilisera ici la trousse à outil du sociologue des mobilisations (théories de la frustration, paradigme de la mobilisation des ressources, sociologie interactionniste, sociologie des émotions, frame analysis etc…) pour comprendre les phénomènes de violences politiques et en critiquer l’apparente objectivation (comme celle relative aux notions de terrorisme ou de radicalisation)
Professeur de mathématiques
Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
La cryptologie (souvent appelée science du secret) a parcouru un long chemin depuis son objectif d’origine, à savoir le
chiffrement des messages. La cryptographie moderne offre de nombreux outils sophistiqués et des stratégies pour utiliser ces
outils afin d’atteindre des objectifs de sécurité de plus en plus étendus.
Ce cours vise à donner un large panorama de la sécurité informatique et de l’utilisation d’outils cryptographiques pour sécuriser
les échanges sur les réseaux (en particulier Internet).
Les sujets spécifiques abordés incluront le chiffrement symétrique et asymétrique, la distribution des clés, les fonctions de
hachage cryptographique, les signatures numériques, la sécurité du protocole internet IP (IPSec), la sécurité de la couche de
transport (SSL/TLS), ou encore la sécurité des réseaux de la téléphonie mobile et du Wi-Fi.
Année : 2023-2024
Cours : 12
Nombre d’intervenant : 1
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Avant de parler de prospective, il convient de parfaitement connaitre les spécificités de la doctrine française en matière de cyber sécurité ainsi que l’écosystème dans lequel celle-ci prend place.
En effet, dans un monde en constante évolution, aussi bien sur le plan géopolitique que technique, linéaire ou non, la France adopte depuis le début du XXème siècle, une doctrine stratégique originale, issue notamment de réflexions et de décisions du Général de Gaulle en 1943. Partant de ce constat, la France a mis en place un écosystème de cybersécurité complexe et intégré, offensif et défensif, alliant doctrines législative, militaire, partenariale public-privé. En découle nécessairement une problématique de souveraineté qu’il convient de maitriser correctement pour un diplôme de ce niveau.
Cette base une fois acquise, le cours insistera sur des méthodologies de réflexion prospective, mettant en valeur l’indiscipline intellectuelle et la prise en compte de la « variable invisible », et une fois ces éléments acquis, il sera demandé aux élèves de réfléchir sur des scenarios prospectifs impactant différents aspects de la cybersécurité : politique, stratégique, technique.
OBJECTIF :
Offrir la base nécessaire de connaissance et les pistes de réflexion pour être à même de comprendre un phénomène holistique et de pouvoir proposer de solutions viables et cohérentes face à celui-ci.
PLAN :
Historique de la prise en compte de la problématique du Chiffre puis de la SSI et enfin de la cybersécurité dans les travaux de doctrine stratégique française (1h)
Présentation de l’écosystème de cybersécurité français, et une comparaison avec les systèmes européens, anglosaxon, russes et chinois (à valider en fonction du temps) (2h)
Apprentissage des méthodes prospective et application sur des questions liées à la cybersécurité (5h).
La validation de cette matière se fera à l’aide d’un QCM de trente questions.
Références Bibliographiques :
Défense et Sécurité des système d’information, Stratégie France, disponible sur le site de l’ANSSI
Éléments publics de doctrine Militaire d’influence, site du Minarm
Lutte informatique Offensive, site du Minarm
Souveraineté Numérique : essai pour une reconquête, disponible sur le site du Cercle de la Donnée
Pour un humanisme numérique, Milad Douhei, publié chez Publie.net
Défi de la recherche scientifique en Cyber sécurité, article de Claude KIRCHNER dans les Annales des mines.
Pour tout ce qui est prospective se rendre sur le site de Futuribles.
Année : 2023-2024
Cours : 11
Nombre d’intervenant : 1
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Lucas Jarchum Group Head of Operational Resilience
AXA
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
The current turbulent global geopolitical context, combined with significant increase on the frequency of cyber-attacks, complexity of the operating environment, supply chain and increasing demands for “always-on” products and services to customers, clearly indicate the need for organizations leadership to ensure appropriate level of readiness and crisis management capability to protect what matters most. This 8-hours interactive course that combines both practical experience and academic resources, is designed to help you build an intellectual and practical tool kit to better equip your organization’s level of preparedness and management of cyber crises. Using as basis for discussion case studies from across various sectors, we will analyze together a diverse range of crises responses, addressing the key challenges and lessons learnt. We will discuss the essential resilience and crisis management capability needed to enable an organization to adapt swiftly to unforeseen events and respond as effectively as possible, to protect its customers, operations, finance and commercial interests, legal and regulatory compliance and its reputation. Participants will also gain a better understanding of critical non-technical skills required for developing situation awareness to better inform decision making and the leadership, teamwork and communications for effective cyber crisis management. Participants will practice this component of the course, through brief desktop crisis simulation exercises.
Année : 2023-2024
Cours : 10
Nombre d’intervenant : 1
Déroulement : En anglais
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Mahmoud Denfer Directeur de la cybersécurité, Technip Energies
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
The cybersecurity function has increasingly become a cross-functional part of a company, addressing its governance, its core business and its interactions with support functions. The tasks of the Cyber Security Director consist of identifying and co-leading all Cyber risks through the specification of strategy and policies;
Maintaining the catalogue of services and solutions that will allow each business to integrate security upstream in its activities and in the company’s projects, covering the technical, contractual, insurance, organizational and human dimensions;
Putting in place operational systems for monitoring, detecting and responding to incidents, without forgetting crisis management;
Updating the strategies for continuity and cyber resilience of the Information Systems and more generally of the company; developing the security culture, in the background of all these activities and via all the strata of the company
Année : 2023-2024
Cours : 9
Nombre d’intervenant : 1
Déroulement : En anglais
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Benjamin Ducos Directeur de la gestion des risques de l’information
AXA
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Face aux enjeux de cybersécurité, rares sont les organisations qui peuvent déployer des moyens illimités. Pour la plupart, il s’agit de faire des choix dans une logique de risque à tolérer. Or ces choix étant par nature complexes et sensibles, ce cours visera à apporter en premier lieu aux étudiants les notions essentielles du cycle de la gestion des risques, de la compréhension des acteurs et des gouvernances qui en décident, et des concepts d’appétit au risque.
Il sera également proposé d’analyser des cas concrets, dans le champ du risque cyber, pour mieux identifier ce qui sépare ce type de risque des autres familles de risque, et comprendre comment le cyber bouleverse la sûreté des organisations. Les étudiants seront formés à identifier ces risques, à les mesurer, à concevoir des solutions pour y répondre et à proposer des indicateurs pour les piloter.
En instruisant de bout en bout le risque cyber sur un territoire organisationnel donné, chacun percevra combien l’appréciation de ce risque – pour systémique qu’il puisse être – est en réalité fortement soumis aux enjeux nationaux de souveraineté, corrélé aux diverses volontés entrepreneuriales de développer le partage des données mais aussi intimement lié aux attentes sociétales sur le respect de la vie privée.
Enfin, en appliquant « en laboratoire » la notion d’appétit au risque sur des cas réalistes et en suggérant des trajectoires de réduction de l’exposition au risque cyber, le cours permettra à chacun de se préparer à gérer ces risques dans son organisation afin d’aider ses décideurs à affronter le problème avant qu’il ne survienne plutôt qu’à réagir a posteriori.
Année : 2023-2024
Cours : 8
Nombre d’intervenant : 1
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Digital, cyber et cognition : nouveaux enjeux (8h)
Cours 7
INTERVENANT
Olivier Feix Chef d’entreprises Zenon7,
OFX Training, Galileo Global Education
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
95% des cyber attaques qui réussissent sont liées à des défaillances humaines. Ces attaques mobilisent – notamment – les principes de l’ingénierie sociale. Ces techniques se sophistiquent encore avec l’emploi de la biométrie, la mobilisation de l’IA, la multiplication des objets connectés (comme autant de portes d’entrées) et l’accélération des vitesses de calcul et d’échanges d’informations.
Nous laissons de plus en plus de traces sur nos usages digitaux et sur nos habitudes de vie. Elle peuvent servir comme autant de portes d’accès jusqu’à nos failles. En complément, en s’appuyant sur le progrès des neurosciences, un nombre considérable de biais psychologiques et cognitifs sont progressivement exploités pour les attaques par ingénierie sociale : la psychologie comportementale, le « nudge », les usurpations d’identités, etc. Nos sens sont mis à rude épreuve : la cognition – ce qui nous relie au réel et à ce qui nous entoure – fait l’objet de toutes les attentions.
La construction du réel, la fabrique du consentement ou de l’ignorance ont leurs nouvelles technologies : le deepfake, les usines à trolls, les boucles et bulles de renforcement agissent comme autant de technologies invasives et modifient nos perceptions sur l’environnement de nos vie et sur le réel dans lequel nous évoluons (le risque de « balkanisation du réel » : Exercice Red Team du ministère de la défense / projet Myriade). Enfin, l’internet 4.0 et l’internet immersif (AR, VR, Metaverse), saturant toutes nos cognitions, nous situera demain à un niveau de risque encore supérieur par rapport à tout ce que nous connaissons en matière de cybersécurité et d’impacts psychologiques.
Année : 2023-2024
Cours : 7
Nombre d’intervenant : 1
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Ce cours traitera des politiques mises en œuvre par l’État français afin d’assurer la sécurité des systèmes d’information étatiques et non-étatiques, que ce soit pour faire face à la cybercriminalité ou aux opérations d’États étrangers ciblant ses intérêts. Cette politique a une double dimension : intérieure et internationale.
Les politiques de cybersécurité et défense se construisent en fonction du cadre européen, mais aussi de celui de l’OTAN, ou encore du Conseil de l’Europe.
Année : 2023-2024
Cours : 5
Nombre d’intervenant : 1
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Bruno Villalba Bruno Villalba est professeur de science politique à AgroParisTech et membre du laboratoire Printemps (CNRS UMR 8085). Ses recherches portent sur la théorie politique environnementale, notamment à partir d’une analyse de la capacité du système démocratique à reformuler son projet à partir des contraintes environnementales. Il a rédigé ou coécrit une dizaine d’ouvrages (Sociologie de l’environnement, Atlande, 2023, avec Paul Cary ; Politiques de sobriété, Le Pommier, 2023 ; Günther Anders, Dix thèses sur Tchernobyl, Paris, PUF, Hors Collection, 2022 ; L’écologie politique en France, Paris, La Découverte, coll. Repères, 2022 ; Les collapsologues et leurs ennemis, Le Pommier, 2021 ; avec R. Botte, La figure du paysan. La ferme, l’Amap et la politique, Bordeaux, Edition Le Bord de l’eau, 2021…) Il a été rédacteur en chef de la revue Études Rurales (EHESS, Collège de France, CNRS, http://www.cairn.info/revue-etudes-rurales.htm). Il est membre du comité de rédaction des revues La Pensée Écologique (https://lapenseeecologique.com) et Développement durable et territoire (http://developpementdurable.revues.org/). Il a dirigé le programme Infrastructures de Transports Terrestres, ECOsystèmes et Paysages (ITTECOP, http://www.ittecop.fr/). Il co-dirige la formation Dominante d’Approfondissement Science Politique, Écologie et Stratégies au sein du département au sein de l’UFR Gestion du vivant et stratégies patrimoniales d’AgroParisTech et le Master 2 Gouvernance de la transition écologie et stratégie (AgroParisTech-Paris-Saclay).
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
« Car ce ne sont pas seulement tous les lieux dans l’espace, mais aussi tous les lieux dans le temps qui peuvent ainsi être touchés et le sont peut-être déjà. » G. Anders, 2006 : 324
« Toutes les questions ne sont pas écologistes dans leur problématique fondamentale, mais il y a un point de vue écologiste sur toutes les questions politiques » Paul Ricœur (« L’éthique, le politique, l’écologie », Écologie politique, n°8, 1993).
Proposé au tournant des années 2000 par le prix Nobel de chimie Paul Crutzen (2007), l’Anthropocène désigne une nouvelle époque géologique, encore informelle, faisant suite à l’holocène. Elle suppose que l’humanité est devenue un agent perturbant l’équilibre du système Terre. Cette proposition, controversée, soulève néanmoins la question centrale des interactions entre les milieux humains et naturels et fait apparaître l’interdépendance des conséquences de ce maillage (Morton, 2019). Le concept récent d’Anthropocène permet de construire une réflexion sur les rapports entre nature et société, entre constat scientifique et action politique, à travers une approche spatiale et territoriale. L’Anthropocène révèle l’imbrication des tensions, des inerties socio-techniques et surtout des irréversibilités écologiques. Autant de dimensions qui conditionnent la capacité du politique à produire une réponse ajustée à ces contraintes écologiques, conciliable qui plus est avec les enjeux de justice sociale. Le cours se propose de revenir sur les conditions d’émergence théoriques de cette notion, d’examiner les controverses qu’elle a suscitées (et qu’elle suscite encore), notamment par son appropriation rapide et multiple par les sciences sociales et de considérer certaines conséquences dans l’emploi de cette notion. Ces effets montreront ainsi la multiplicité des interprétations politiques auxquelles l’anthropocène donne lieu.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
· 10 séances de 2h (CM)
· Charge de travail : Chaque séance du cours comportera une présentation théorique de cadrage réalisée par l’enseignant ; ce cadrage est destiné à présenter les principaux enjeux théoriques. Les étudiant·es sont invités, dans la mesure du possible, à préparer les séances par la lecture de quelques textes indiqués et mis à disposition sur le ecampus. D’autres supports pourront compléter la présentation.
· Compétences : Savoir mobiliser des connaissances théoriques ; Savoir lire et comprendre des résultats empiriques ; Savoir construire un raisonnement argumenté et nuancé.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 20
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Arthur P.B. Laudrain Chercheur
Wolfson College, Université d’Oxford
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
L’interruption des routes d’approvisionnement durant la pandémie de Covid-19 a mis en exergue la dépendance des pays Européens aux chaines de valeur étrangères, y compris dans des domaines stratégiques tels que les semi-conducteurs et les métaux rares. Plus récemment, l’électrochoc de la guerre en Ukraine à donné un second souffle à l’autonomie stratégique européenne, et voit le continent épouser son rôle de puissance politique, et même militaire.
Cet enseignement s’attachera à transmettre et débattre autour d’une problématique qui résonne toujours dans l’actualité et parlera autant aux chefs d’entreprises, aux cadres de la fonction publique qu’aux étudiants : quels sont les enjeux majeurs de la souveraineté technologique pour les pays européens et l’UE ? Il comprendra un fort aspect comparatif, avec le Royaume-Uni (approche transatlantique post-Brexit) et Allemagne (approche européenne en transition) d’une part, et l’UE et l’OTAN de l’autre. Parce que la souveraineté technologique ne saurait se faire sans souveraineté politique, les enjeux technologiques (semi-conducteurs, quantique, IA, calculs hauteperformance) seront mis en lumière dans le contexte de l’autonomie stratégique européenne. Les ruptures politiques en cours à travers l’Europe suivant le conflit ukrainien ne manqueront pas d’alimenter le cours, qui se veut interactif.
Année : 2023-2024
Cours : 4
Nombre d’intervenant : 1
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Olivier Kempf Général de Brigade (2S) – Expert
Fondation pour la recherche stratégique (FRS)
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Lors ce cours, les auditeurs analyseront les cyberstratégies des acteurs non européens, notamment celles des États-Unis, de la Chine et de la Russie, mais aussi de deux puissances tierces (Israël, Inde ou Japon).
Un aperçu sera donné sur la notion d’alliance dans le cyberespace.
Année : 2023-2024
Cours : 3
Nombre d’intervenant : 1
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Nicolas Arpagian Vice-Président, HeadMind Partners
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Présentation d’un panorama des différentes dimensions des usages offensifs des technologies de l’information, tant dans le domaine technique qu’informationnel.
Explication des stratégies d’affrontements déployées dans le cyberespace.
Illustration des modes opératoires permettant la concrétisation des cyberattaques.
Qualification juridique à destination des entreprises, des administrations et des collectivités des cyberattaques.
Année : 2023-2024
Cours : 2
Nombre d’intervenant : 1
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Fabian Gouret GOURET Fabian, est actuellement maître de conférences en sciences économiques à l’Université de Cergy-Pontoise. Il a obtenu son doctorat en sciences économiques à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 2007. Sa recherche traite de questions méthodologiques concernant l’utilisation de données subjectives pour estimer des modèles économétriques de prise de décision.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Le cours consiste en une présentation de la théorie préférée par les économistes pour décrire les choix des agents en univers incertain : la Théorie de l’Espérance d’Utilité. Les implications de cette théorie en termes de mesures de l’aversion au risque sont également exposées, et les limites de cette théorie discutées. Après chaque chapitre, des exercices sont proposés. Ceux-ci permettent d’appliquer des outils de base (loterie, analyse moyenne-variance, espérance d’utilité) et d’utiliser ces outils dans des domaines où la présence d’incertitude est une donnée centrale : problèmes de choix de portefeuille, demande d’assurance, microéconomie du développement (économie des ménages ruraux).
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Comprendre les outils de base de la prise de décision en univers risqué afin de pouvoir effectuer un M2 dans le domaine de la finance, mais aussi en environnement.
Le cours est également nécessaire pour suivre le cours de Gabriel Desgrange dans le cours de choix dans l’incertain du M2 Economic Analysis.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Le cours de « Comportement des consommateurs et Marketing » est un cours d’introduction au marketing.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Son objectif général est de permettre aux étudiants d’acquérir une connaissance générale des problématiques stratégiques et opérationnelles rencontrées par les responsables marketing. Ce cours permet aux étudiants de mettre en pratique les connaissances accumulées en cours au travers de missions, cas pratiques et exercices inspirés de la réalité du terrain. Cours et travaux dirigés se focalisent sur la stratégie marketing des organisations et sur leur déclinaison opérationnelle au travers du marketing mix.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Natalia Zugravu-Soilita Natalia ZUGRAVU-SOILITA – PhD et HDR (habilitation à diriger des recherches) – est Professeur Universitaire en sciences économiques à l’Université de Versailles Saint-Quentin. Elle travaille actuellement à l’UMI SOURCE sur des thématiques de recherche à la croisée de l’Economie de l’Environnement, de l’Economie du Développement et de l’Economie Internationale. Ses projets actuels sont «Vulnérabilité et soutenabilité des petites économies insulaires : rôle du capital patrimonial, culturel et social», «IDE et environnement : ‘havre’ et ‘halo’ de pollution», «Commerce de biens environnementaux : impact sur la pollution», «Emplois verts pour une économie soutenable» et «Modélisation macro-économétrique de la soutenabilité des trajectoires de développement». Avec Audrey AKNIN, elle est co-responsable de la Mention de Master «Economie Politique et Institutions (EPI)» à l’Université de Paris-Saclay, regroupant 4 parcours: «Economie, Organisations et Société», «Economie et Evaluation du Développement et de la Soutenabilité», «Valorisation Touristique des Patrimoines et Préservation de l’Environnement», «ACTivités sportives, Institutions et Organisations en lien avec la Nature», «Sécurité des Transports et de leurs Réseaux, Institutions et Territoires».
Marc Léandri Marc Leandri est Maitre de Conférences HDR en Sciences Economiques à l’UVSQ – Université Paris Saclay. Ses recherches en économie de l’environnement et de la santé, menées à l’UMI SOURCE (UVSQ – IRD) portent sur l’analyse économique de la pollution et sur l’approche théorique et empirique du rôle des perceptions dans les comportements de protection face à des risques de santé, en particulière pour les maladies vectorielles à tiques et l’approche One Health. Il travaille également comme expert en Analyse Socio-Economique pour l’ANSES. https://sites.google.com/view/marcleandri/home-page?authuser=0
Laurent Dalmas
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Le cours prend la forme d’un séminaire de Master 1 et tente d’organiser des débats sur des sujets d’Economie politique institutionnaliste.
Le parti pris pluridisciplinaire se fonde sur l’objectif de saisir les processus concrets d’élaboration et de mise en œuvre des politiques publiques.
Après une présentation des grands courants de l’Economie politique et de la Nouvelle Economie Institutionnelle, les analyses de ce champ disciplinaire seront appliquées aux thématiques suivantes : les conflits violents et les guerres civiles dans les pays en développement, les biens publics mondiaux (santé, environnement, patrimoine), la mondialisation et la paix, le populisme, l’évaluation des politiques publiques et des projets dans les pays en développement.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Fondé sur la lecture et le commentaire de textes, par écrit comme à l’oral, le « séminaire » vise l’acquisition de compétences, tant académiques que méthodologiques, nécessaires à l’analyse des activités économiques et politiques:
Démarche scientifique permettant d’analyser une situation, dégager un problème ou une question de recherche mais aussi les outils pour y répondre, dans une perspective pluridisciplinaire d’élaboration et de mise en œuvre des politiques publiques;
Connaissance des théories économiques et des enjeux sociétaux éclairant les débats sur les choix politiques;
Compétences en matière d’arbitrage des méthodes d’évaluation des projets dans les pays en développement (des politiques publiques);
Capacité de synthèse, d’analyse et de problématisation;
Présenter à l’oral un sujet complexe, rédiger une note synthétique, débattre en mobilisant un raisonnement économique.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Horaires du cours : Tous les mardis de 14h00 à 17h00
Après une introduction générale à la finance, le cours présente la notion de diversification ainsi que les fondements de la théorie du portefeuille. Il discute la notion de valeur en finance et présente les principes de choix d’investissement et d’évaluation d’entreprise.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Maîtrise du principe de diversification en choix de portefeuille
Maîtrise des critères de choix d’investissement pour un individu ou une entreprise
Connaissance des principales méthodes d’évaluation d’entreprise
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Vincent Geronimi Vincent Geronimi (vincent.geronimi@uvsq.fr) Maître de Conférences HDR en Sciences Economiques à l’université de Versailles Saint-Quentin Directeur adjoint du Cemotev (www.cemotev.uvsq.fr) Co-directeur du M2 ETADD Président honoraire du Groupement d’intérêt scientifique Economie Mondiale et Développement (www.gemdev.org)
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
La question du développement économique demeure d’actualité. Malgré l’émergence de certaines économies, d’autres restent depuis les années 1970 à des niveaux de développement faibles. Ainsi un milliard de personnes sont aujourd’hui dans une situation de pauvreté.
La pensée du développement, les référentiels de politique publique, les doctrines, les outils d’analyse et les pratiques ont suivi plusieurs évolutions importantes depuis les analyses fondatrices des années 1950.
A la lumière de l’analyse de ces évolutions, l’objectif du séminaire est de donner aux étudiants les clés pour comprendre et analyser les enjeux de développement actuels, autour de 8 thématiques, une pour chaque séance.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
1. Analyser et mettre en œuvre un diagnostic macroéconomique (calcul besoin de financement)
2. Analyser la place des principaux secteurs dans le développement économique (mobilisation du Tableau Entrées-Sorties, productivités sectorielles,…)
3. Mesurer la pauvreté (pauvreté relative et absolue, indicateur de pauvreté multidimensionnelle)
4. Mesurer les inégalités (Courbe de Lorenz, indice de Theil, de Gini, D10/D1,..)
5. Estimer et analyser les principaux indicateurs de vulnérabilité économique
6. Evaluer la soutenabilité faible (calcul de l’épargne véritable)
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Alessandro Ispano My name is Alessandro Ispano and, since September 2016, I am an assistant professor at Université de Cergy-Pontoise. Before that, I obtained my PhD from Toulouse School of Economics (thesis defended in December 2014) and I did two years of postdoctoral studies at the Laboratoire d’Economie Industrielle of CREST (Centre de Recherche en Economie et Statistique). My main research interests are information economics and behavioral economics.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
This is an introductory course to industrial organization, i.e. the branch of microeconomics that studies the strategic behavior of firms in imperfectly competitive markets, its impact on the choices of consumers and the effect of possible regulatory interventions. Typical topics we will cover are the determinants of offer and demand, monopoly, oligopoly, collusion, price discrimination…The approach will mainly be theoretical: to address these questions we will use (simple!) mathematical models. At the same time, we will stress the economic intuition behind each result and its practical implications. The course will be entirely in English.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Main objective: help you develop tools (vocabulary, models, critical thinking) to address topics and issues related to industrial organization
Auxiliary objectives:
Help you familiarize with the quantitative methods of microeconomics more in general
Perhaps get some of you interested in digging deeper
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Olivier Donni Olivier Donni est professeur à l’université de Cergy-Pontoise depuis 2004. Ses recherches empiriques et théoriques, qui ont été publiées dans des revues telles que Economic Journal, Review of Economic Studies ou Review of Economics and Statistics, portent sur le comportement du ménage et le mariage. Il enseigne essentiellement l’économétrie, l’économie du travail et l’économie publique.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce cours a pour objectif de familiariser l’étudiant avec les méthodes statistiques permettant d’estimer des relations économiques et de tester des théories économiques. La méthode de base étudiée sera la méthode des Moindre Carrés Ordinaires. Elle sera généralisée par la méthode des Moindres Carrés Généralisés et celle des Variables Instrumentales. Le cours visera à rendre l’étudiant apte à choisir la méthode la plus adéquate pour résoudre un problème donné, à interpréter les résultats obtenus lors de son application ainsi qu’à évaluer la validité des hypothèses sur lesquelles ses propriétés optimales reposent. Un intérêt tout particulier sera porté aux exemples concrets d’application. Ces exemples seront choisis dans diverses disciplines de la science économique mais également dans des domaines extérieurs à l’économie.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Ce séminaire vise à transmettre aux étudiant-e-s des outils tant théoriques que pratiques pour analyser le champ de l’art contemporain, s’y repérer, en dresser une cartographie ; comprendre, donc, comment l’art contemporain est le produit d’une histoire et est fabriqué par des acteurs, des professions et des institutions, des théories voire des idéologies, et articulé autour de pôles et de tensions. Par des lectures et des rencontres, on abordera notamment les musées, centres d’arts, fondations, galeries, conservateurs, commissaires d’exposition, marchés primaire et secondaire, biennales, collection publiques et privées, etc.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Conçu, les années passées, comme un séminaire in situ, principalement constitué de rencontres avec des professionnels sur le terrain, cet enseignement s’adapte aux conditions d’enseignement de la crise sanitaire et sociale. Il sera principalement constitué de lectures (mais c’est bien, aussi, de lire), d’œuvres à regarder (en numérique), d’entretiens à écouter, etc. Les modalités sont susceptibles d’évoluer. Dans l’idéal, une séance est prévue en extérieur, un samedi après-midi de janvier. À la date de finalisation de ce syllabus, il n’est toutefois pas garanti qu’elle puisse avoir lieu.
Suivant les modalités prévues par Sciences-Po pour cette année universitaire extraordinaire, ce cours aura lieu sur sept séances : une moitié « synchrone » d’une durée d’1h30, une autre moitié « asynchrone », d’1h30 également, étant laissée à votre travail personnel. Toutefois, l’enseignant sera tout particulièrement à votre disposition pendant cette 1h30 suivante pour des questions relatives au cours et aux travaux demandés.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
La première partie (économie) est une introduction à l’analyse économique du domaine des arts, de la culture et des médias. Elle vise à apporter à de futurs professionnels des éléments de compréhension des comportements de divers acteurs du domaine en tant qu’agents économiques : artistes, opérateurs privés et autres organisations, industries, associations, réseaux, institutions, acteurs publics (législateur, décideurs publics, élus, collectivités publiques), consommateurs, public(s)…
La seconde partie (politiques publiques) vise à donner aux étudiants une première approche de la connaissance des institutions publiques intervenant dans le domaine de la culture : l’Etat, les établissements publics nationaux du secteur de la culture, les collectivités territoriales, l’Union européenne. Cette partie du cours s’appuiera notamment sur des sujets d’actualité ou récents, soit qu’ils relèvent d’initiatives de la puissance publique, soit qu’ils traduisent la nécessaire adaptation aux évolutions significatives du secteur culturel et de son environnement. Le point de vue d’un organisme culturel en régions complétera cette approche.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Première partie (économie) : Basé sur le raisonnement économique, le cours vise à améliorer trois aptitudes pour l’étudiant : 1. compréhension des comportements d’une diversité d’agents économiques du domaine culturel, en enrichissant cette compréhension d’une perspective mettant l’accent sur l’impératif d’arbitrages entre besoins illimités et ressources rares ; 2. appréhension du potentiel et des limites de mesures de politique publique dans le domaine ; 3. capacité à en tirer parti en tant que futur professionnel (avisé).
Seconde partie (politiques publiques) : Le cours vise à apporter aux étudiants, futurs professionnels du secteur culturel, des éléments de compréhension de l’action des différents décideurs politiques et de leurs administrations ainsi que de leurs interactions. Cette compréhension paraît utile car, même si le secteur culturel fait preuve d’une grande vitalité, les collectivités publiques, dans notre pays, jouent un rôle majeur de régulation et de soutien.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Stéphanie de Courtois Stéphanie de Courtois, historienne, maître de conférences à l’école nationale supérieure d’architecture de Versailles, responsable du master Jardin historique, patrimoine, paysage
Patrick Moquay Patrick Moquay, politologue, professeur à l’école nationale supérieure de paysage de Versailles (ENSP), directeur du laboratoire de recherche en projet de paysage (Larep)
Nadège REBOUL-MAUPIN Nadège Reboul-Maupin Maître de conférences en Droit privé, HDR Membre du laboratoire de droit des affaires et nouvelles technologies (DANTE) Co-Directrice M2 Structures et Techniques Juridiques des Affaires (MSTJA) Co-Directrice de l’Institut d’Études Judiciaires (IEJ) Responsable pédagogique L2P2 Faculté de droit et de science politique de Versailles Saint Quentin en Yvelines
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Agir sur les territoires contemporains passe par une insertion professionnelle dans des réseaux pluridisciplinaires, dont la complexité est à l’image de l’emboitement des échelles de décision et de la diversité des problématiques auxquelles ont aujourd’hui à répondre les acteurs : transition écologique, mobilité, fractures géographiques, risques, tourisme, etc. Ce séminaire propose une entrée en matière dans les disciplines du projet spatial : urbanisme, paysage, qui ont prise sur la transformation concrète du cadre de vie. Cette introduction permettra de saisir, à partir de cas ancrés dans l’histoire comme dans l’actualité des territoires, quelques une des voies de passage vers une meilleure prise en charge des lieux de vie, de l’échelle des jardins à celle des territoires.
Le Grand Parc de Versailles et la vallée de la Seine, terrain d’expérimentation privilégié de l’ENSP et de l’ENSAV et cadre géographique partagé avec l’IEP Saint-Germain-en-Laye, serviront de support de réflexion commun.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Connaissance des acteurs du paysage et du patrimoine paysager.
Connaissance des sources variées pour la lecture d’un paysage.
Identification des principaux outils de l’intervention publique en matière de paysage, et des questions qu’ils soulèvent.
Initiation aux systèmes d’acteurs impliqués dans la gestion des paysages.
Éléments de méthode / analyse et synthèse d’une problématique territoriale.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Axel Salmon Axel Salmon, co-fondateur et Directeur associé de l’agence Epoka Epoka est une agence globale de communication corporate, RH et BtoB intégrée et indépendante, qui compte près de 200 collaborateurs et accompagne plus d’une centaine de clients (entreprises – de la start-up au groupe international – collectivités et institutions).
Alexandre Tuaillon
Ivan Chupin Ivan Chupin est MCF en science politique à l’UVSQ et à l’IEP de Saint-Germain-en-Laye. Il a consacré sa thèse à l’étude historique et sociologique des écoles de journalisme en France. Il est spécialisé sur l’étude de la sociologie de la communication et des médias. Il poursuit actuellement un travail de recherche sur les journalistes politiques en Russie et un travail sur le suivi des politiques au salon de l’agriculture.
César Restrepo Cesar Restrepo est docteur en Arts et Sciences de l’Art de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Sa thèse porte sur la pluridisciplinarité dans les arts, dans une perspective des études visuels où toutes les expressions visuelles sont considérées de manière égale, sans distinctions de discipline ou entre art et culture populaire. Actuellement, il s’intéresse au branding, la typographie et le design vernaculaire. Il est actuellement directeur de création à l’agence Epoka, ainsi qu’enseignant à l’Université Paris Cité et au Campus Versailles de la CY École de Design (Université de Cergy).
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce cours permettra de découvrir l’univers de la représentation d’intérêts, d’aborder les fondements du lobbying et d’en comprendre les règles de fonctionnement. Le cadre légal et l’engagement de certains acteurs servira également à en expliciter le cadre éthique. Fondé sur des exemples concrets de la vie des Affaires publiques récente, en France et à l’étranger, le cours présentera également une approche pratique aux étudiants par le biais des principaux dispositifs utilisés pour la représentation et la communication d’influence. On approchera enfin la thématique sous l’angle de la pratique professionnelle (cursus, profils, débouchés…) car les étudiants d’IEP constituent un vivier “naturel” de recrutement pour la représentation d’intérêts en entreprise, en fédération, en association ou en ONG. Des cas pratiques (études de cas, analyse de campagne, mapping d’organisation…) offriront aux étudiants la possibilité de mettre en application certains des points qui auront été abordés durant l’exposé magistral. Le cours permettra aussi de comprendre les liens ténus entre la pratique des affaires publiques et d’autres plans de la communication (influence, gestion de crise, relations presse).
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Comprendre le métier de représentant d’intérêt
Maîtriser les bases de la pratique professionnelle
Mieux appréhender l’univers professionnel pour se projeter au-delà du cursus universitaire
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
L’objectif du séminaire est de montrer en quoi et comment la communication est un état de la division du travail politique et en quoi et comment à ce titre elle est redevable d’une approche en sciences sociales. Le séminaire s’appuie sur les travaux qui pensent la communication en termes de “monde” et cherche à identifier, dans un premier temps, les paradigmes (morphologique, héroïque, technologique, téléologique) expliquant les raisons de l’essor de la communication politique. A partir de là, le séminaire propose de voir ce que cette réflexion permet de comprendre des thèmes suivants :
Les stratégies de distinction entre communication politique et publique
Les relations entre élu/communicants/journalistes
Les structures narratives du discours politique
La communication de crise
Les campagnes électorales
Les controverses dans l’espace public
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
L’objectif visé par ce séminaire est de permettre aux étudiant.e.s de comprendre sociologiquement la communication politique en essayant de se détacher des rationalisations proposées par les professionnels du secteur.
Il vise également à mettre les étudiant.e.s en situation (études de cas) et à les amener à théoriser leurs pratiques.
L’évaluation doit leur permettre de maîtriser les fondamentaux d’une campagne de communication.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Horaires du cours : Tous les mardis de 13h30 à 16h30
Ivan Chupin Ivan Chupin est MCF en science politique à l’UVSQ et à l’IEP de Saint-Germain-en-Laye. Il a consacré sa thèse à l’étude historique et sociologique des écoles de journalisme en France. Il est spécialisé sur l’étude de la sociologie de la communication et des médias. Il poursuit actuellement un travail de recherche sur les journalistes politiques en Russie et un travail sur le suivi des politiques au salon de l’agriculture.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
L’objectif de ce cours est d’interroger les transformations contemporaines du métier journalistique. Dans un contexte de numérisation croissante et d’essor de l’information en continue, la profession journalistique tend à se diluer voire pour certains observateurs à disparaitre.
Le cours entend interroger ce qu’il reste du journalisme. Il repose ainsi la grande question de l’indépendance du journaliste à l’égard des pouvoirs politiques et économiques. Pour ce faire, il se focalise d’abord sur l’apport de l’ethnographie et de la sociologie à l’étude du travail journalistique et la manière dont les journalistes fabriquent l’actualité. Il interroge ensuite la relation de dépendance du journaliste à ses sources en prenant notamment l’exemple des hommes politiques. Faisant le lien entre sociologie des médias et analyse des politiques publiques, le cours souligne également le rôle des journalistes dans la construction de certains problèmes publics notamment à l’occasion d’affaires particulièrement médiatisées (sang contaminé, amiante, vache folle…).
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Pédagogiquement il vise surtout à donner des outils pour que chaque étudiant puisse développer sa propre capacité à comprendre l’activité journalistique, les enjeux de la médiatisation mais aussi critiquer les médias.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Cécile Blatrix Professeure de science politique, UFR GVSP AgroParisTech, UMR Printemps Ses recherches s’inscrivent dans le champ de la sociologie politique et de l’analyse des transformations concomitantes des modes d’action publique et du fonctionnement des démocraties contemporaines. À ce titre, elle travaille depuis plus de 20 ans sur les dispositifs de « démocratie participative » et de mise en débat de l’action publique, en particulier dans le domaine de l’environnement. À AgroParisTech elle développe au sein du Centre Interdisciplinaire de Recherche sur l’Ecologie/Musée du Vivant une collaboration avec des chercheurs issus de disciplines variées, aussi bien des sciences sociales que des sciences de la vie, pour appréhender la « mise en politique » et la « mise en science » de l’environnement. Dernier ouvrage paru (avec Jacques Méry), La concertation est-elle rentable ? Environnement, conflits et participation du public, Paris : Quae, 2018. http://www.printemps.uvsq.fr/cecile-blatrix
Bruno Villalba Bruno Villalba est professeur de science politique à AgroParisTech et membre du laboratoire Printemps (CNRS UMR 8085). Ses recherches portent sur la théorie politique environnementale, notamment à partir d’une analyse de la capacité du système démocratique à reformuler son projet à partir des contraintes environnementales. Il a rédigé ou coécrit une dizaine d’ouvrages (Sociologie de l’environnement, Atlande, 2023, avec Paul Cary ; Politiques de sobriété, Le Pommier, 2023 ; Günther Anders, Dix thèses sur Tchernobyl, Paris, PUF, Hors Collection, 2022 ; L’écologie politique en France, Paris, La Découverte, coll. Repères, 2022 ; Les collapsologues et leurs ennemis, Le Pommier, 2021 ; avec R. Botte, La figure du paysan. La ferme, l’Amap et la politique, Bordeaux, Edition Le Bord de l’eau, 2021…) Il a été rédacteur en chef de la revue Études Rurales (EHESS, Collège de France, CNRS, http://www.cairn.info/revue-etudes-rurales.htm). Il est membre du comité de rédaction des revues La Pensée Écologique (https://lapenseeecologique.com) et Développement durable et territoire (http://developpementdurable.revues.org/). Il a dirigé le programme Infrastructures de Transports Terrestres, ECOsystèmes et Paysages (ITTECOP, http://www.ittecop.fr/). Il co-dirige la formation Dominante d’Approfondissement Science Politique, Écologie et Stratégies au sein du département au sein de l’UFR Gestion du vivant et stratégies patrimoniales d’AgroParisTech et le Master 2 Gouvernance de la transition écologie et stratégie (AgroParisTech-Paris-Saclay).
Cecile Ferrieux Maîtresse de conférence en science politique, AgroParisTech, UMR Territoire, Cécile Ferrieux est spécialisée dans la Sociologie de l’action publique (territoire, territorialisation, secteur, expertise, participation), les Politiques du risque, politiques environnementales (milieux économiques, technocratie, corporatisme, résilience). Ses domaines d’enseignement portent sur l’Analyse des politiques publiques, la Sociologie du risque et l’Analyse des politiques environnementales.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Le module Politiques et Droit de l’Environnement met en évidence les transformations des modes d’action publique en matière d’environnement, en soulignant ce que ces évolutions disent des ressorts de la légitimité de l’action publique environnementale aujourd’hui. L’approche privilégiée combine la science politique, et une initiation au droit de l’environnement.
Ce cours, dispensé en deuxième année du cursus ingénieur AgroParisTech (= bac+4) est proposé aux étudiant·es de Science Po Saint-Germain -en-Laye (effectif limité à 25 étudiant·es). Il est organisé principalement en présentiel avec quelques séances en distanciel synchrone.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Le cours vise à présenter certaines questions d’actualité sur l’évolution des politiques publiques environnementales (construction de ces politiques, évolutions institutionnelles, mobilisations environnementales…), en confrontant les connaissances disciplinaires (science politique environnementale, sociologie des risques, droit de l’environnement…).
Le cours n’est pas un cours de droit de l’environnement en tant que tel, même si certaines séances sont consacrées à cette dimension. Mais il s’agit de voir comment la question juridique traverse la construction des politiques publiques, les controverses actuelles (inégalités écologiques, statut de l’animal…).
Le cours a ainsi vocation à apporter des éléments de connaissances pour appréhender la complexité des questions écologiques dans leur appropriation par le système institutionnel (politiques pubiques nationales et internationales) et les conditions effectives de fonctionnement (évaluation des politiques, efficacité juridique…).
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Renaud Epstein Professeur de sociologie à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ancré dans l’analyse des politiques publiques, ce cours mobilise les apports de plusieurs disciplines des sciences sociales (science politique, sociologie, géographie, histoire et économie) pour proposer une analyse des enjeux et de dynamiques de territorialisation de l’action publique française.
Il s’organise en trois parties. La première aborde le territoire comme objet de politiques, en considérant l’évolution des référentiels et des instruments des politiques d’aménagement du territoire sur un demi-siècle. La seconde considère la construction des territoires comme sujets politiques, dans un contexte de montée en puissance des collectivités territoriales (et des intercommunalités), de pluralisation des parties prenantes de l’action publique locale et de multiplication des échelles auxquelles celle-ci s’organise. La dernière partie, consacrée aux dynamiques territoriales de la France contemporaine, propose plusieurs lectures des enjeux territoriaux qui s’affrontent dans le débat public.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Identifier les transformations structurelles et les évolutions conjoncturelles de la gouvernance territoriale
Saisir les dimensions territoriales des politiques sectorielles et les enjeux de leur territorialisation
Connaitre le rôle des différents niveaux de gouvernement dans l’action publique territoriale et comprendre les enjeux et modalités de coordination entre ces niveaux
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Patrick Hassenteufel professeur de science politique à l’UVSQ
Odile Join-Lambert
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Les politiques sociales couvrent le champ large des interventions des pouvoirs publics au cours du temps pour résoudre ce que l’on a d’abord appelé la « question sociale » au XIXe siècle puis les « problèmes sociaux » et sont en redéfinition permanente, comme en témoignent les changements réguliers de dispositifs, qui conduisent aujourd’hui à en redéfinir les frontières. Le cours est structuré par différents enjeux construits politiquement comme « sociaux » pris en charge par des autorités publiques : la pauvreté, le vieillissement, la maladie, le chômage, la natalité… Il articule trois perspectives analytiques : une mise en perspective historique, un éclairage comparatif du cas de la France et une analyse des processus de réforme récents. L’objectif est de porter un regard sur les différentes dimensions de ces politiques : le paradigme qui sous-tend leur élaboration, le contexte historique et politique dans lequel elles sont adoptées, l’organisation qui la met en œuvre et les acteurs qui la font vivre, ainsi que leur impact sur les publics qu’elles visent.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Cynthia Srnec Docteure en sociologie (Université de Buenos Aires et Université Lumière Lyon 2), elle est maîtresse de conférences en sociologie. Spécialisée en Sociologie des organisations et du travail dans les champs du numérique et de l’économie collaborative, elle enseigne Sociologie du numérique , Sociologie des organisations et STS dans les formations de Sciences Po Saint-Germain-en-Laye. Elle s’intéresse aux transitions numériques et à leur influence sur le travail, la production et l’environnement. Ses recherches portent aussi sur les modèles alternatifs des organisations hybrides, de l’économie sociale et solidaire et les communs. Dans le prolongement de sa thèse, elle a participé à plusieurs projets de recherche sur les enjeux du travail et de gouvernance des organisations dans l’économie des plateformes.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
The course will analyze digital technologies, digital political practices and their role in democratic systems and the policy cycle, and the transformations of democracy linked to the digital transition. On the one hand, the widespread use of digital technologies are changing the rules of the democratic game and interactions among political actors: public arenas have expanded or mutated through online networks beyond traditional media and the GAFAM are destabilizing existing regulations. On the other hand, governments and administrations design and adopt digital technologies to promote citizen engagement and participation, and to create, inform and implement public policies, actualizing democratic tensions between freedom and equality, conflict and consensus, inclusion and exclusion, expertise and technocracy and mass opinion. Still regarding these transformations, it is crucial to explore some of the constellation of cases and practices from the civil society mobilizing in digital and hybrid arenas. From the Indignados in Spain to Occupy Wall Street in New York, from the Yellow Vests in France to the Extinction Rebellion in the UK, models of democracy and democratic values have been challenged and reconceived. Such groups, along with some intellectuals, associations, political parties and administrations, criticize the canon of liberal representative democracy and propose or adapt practices and interactions, in order to “democratize democracy” through and with digital tools.
How are networked actors and informational landscape transforming forms of political engagement and the frames of democracy? How is the state appropriating digital tools? Can digitalised, hybrid forms of democratic participation facilitate democratic innovation and improve processes of democratic deliberation? Can power roles be redistributed? Which threats democratic societies face in this process? Which opportunities for inclusion and which exclusionary patterns are emerging? We bring these questions forward to guide our journey through the mutations and crises digital democracies are going through, as well as to explore the multiple visions, conditions of possibility and desired futures for these societies.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
To analyze and think about democracy in a digital age critically
To introduce the main models of democracy and concepts of digital democracy;
To offer an overview of multiple practices and uses of digital platforms, as well as a critique of the threats and challenges rising from misinformation, disinformation, echo chambers and fake news in online and hybrid arenas
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4A
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Si les politiques pénales sont régulièrement évoquées dans l’actualité, les institutions et les acteurs qui les animent sont souvent présentés de manière superficielle. En mobilisant les outils des sciences sociales (sociologie, science politique, histoire), ce cours a pour ambition de présenter les origines et les évolutions du « pénal » comme catégorie de l’action publique, et d’analyser par là même la genèse et le fonctionnement contemporain des principales institutions qui s’y rattachent (justice, police, institution carcérale). Il montrera également le caractère mouvant des limites de cette catégorie, en étudiant notamment l’intervention d’un volet pénal dans des politiques touchant à une pluralité d’enjeux urbains, sanitaires ou sociaux, – les politiques de la ville – et la pénalisation croissante d’une question relevant initialement d’autres secteurs de l’action publique, celle des migrations et de leur contrôle.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
L’objectif est double : en premier lieu, montrer ce que les sciences sociales apportent à la connaissance de la production des politiques pénales, et de leur mise en œuvre par des professionnels (magistrats, policiers, surveillants pénitentiaires, éducateurs) en interaction avec leurs publics (justiciables, associations etc.).
Poser cette question, ce n’est donc pas seulement s’engager dans une réflexion théorique ; c’est aussi s’intéresser à des réalités historiques et contemporaines : comment la sanction pénale s’est-elle distinguée d’autres formes de violence d’Etat, par exemple la violence guerrière ? Comment analyser les politiques pénales qui en orientent l’exercice, quels sont les corps de professionnels qui l’exercent, comment ont-ils émergé et se comment ont-ils évolué ? Par quel cadre juridique leur activité est-elle à la fois orientée et contrainte ?
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Christophe André Catégorie de cours : Unité fondamentales / de découverte Christophe André Type cours : cours magistral Cycle 1 Cycle 2 Crédits : 4 ECTS Mode d’évaluation : examen écrit terminal Droit pénal et politique pénale PRESENTATION DE L’ENSEIGNANT Maître de conférences à l’Université de Versailles-Saint-Quentin et à l’Institut d’Etudes politiques de Paris, chargé notamment du cours de droit pénal et de procédure pénale dans le cadre de la préparation au concours d’entrée à l’Ecole nationale de la magistrature (ENM). DESCRIPTIF DU COURS : Ce cours a pour objectif de familiariser les étudiants avec les principaux réflexes du droit pénal, tout en les sensibilisant aux choix de politique pénale qui sont autant de choix de société. Les thèmes suivants seront envisagés : L’internationalisation du droit pénal ; Le principe de légalité des délits et des peines ; Le résultat en droit pénal ; La légitime défense ; La répression des crimes contre l’humanité ; L’acte mortifère ; Les infractions sexuelles ; Les infractions terroristes. BIBLIOGRAPHIE (indicative) : – Ch. André, Droit pénal spécial, Cours Dalloz, 6ème édition, 2021. – M. Delmas-Marty, Libertés et sûreté dans un monde dangereux, Seuil, 2010. – D. Garland, The culture of control, Crime and Social Order in Contemporary Society, Oxford University Press, 2001 – X. Pin, Droit pénal général, Cours Dalloz, 12ème édition, 2021. – F. Sureau, Sans la liberté, Tracts, Gallimard, 2019. MODALITE D’EVALUATION : Examen écrit terminal de quatre heures (dissertation)
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce cours a pour objectif de familiariser les étudiants avec les principaux réflexes du droit pénal, tout en les sensibilisant aux choix de politique pénale qui sont autant de choix de société. Les thèmes suivants seront envisagés : L’internationalisation du droit pénal ; Le principe de légalité des délits et des peines ; Le résultat en droit pénal ; Le trouble mental ; Crimes de guerre et crimes contre l’humanité ; L’acte mortifère ; Les infractions sexuelles ; Les infractions terroristes.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Les deux principaux objectifs de ce cours sont les suivants :
Sensibiliser les étudiants à la technique du droit pénal, qu’il s’agisse du droit pénal général ou du droit pénal spécial, tout en mettant en valeur la dimension politique de la matière
Travailler la méthodologie de la dissertation juridique, dans une perspective de préparation aux concours de la justice et de la police notamment
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Réformes de l’État et évaluation des politiques publiques
Séminaire de spécialité
ENSEIGNANTS :
Renaud Epstein Professeur de sociologie à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye
Patrick Hassenteufel professeur de science politique à l’UVSQ
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce cours propose un regard de sociologie politique sur les réformes de l’Etat et l’évaluation des politiques publiques. Les six premières séances seront consacrées à la présentation de l’histoire et de l’actualité des réformes administratives. Les deux dernières suivantes porteront sur l’évaluation des politiques publiques
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Ce cours vise un double objectif :
La compréhension des processus de transformation des administrations contemporaines
Un premier apprentissage des modes d’évaluation des politiques publiques
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
This course aims to introduce students to theoretical and methodological debates about global governance through the case of food. In the first part, it presents analytical tools to describe the global governance of food as well as the current crises it faces, from the resurgence of a global food crisis in 2008 to climate change. In the second part, the class deals with questions that emerged from this context of crisis: should this governance be more open to non-state actors (private sector, NGOs, social movements)? How could expertise help transform intergovernmental negotiations? How are agricultural world statistics and global models produced and used, and by whom? In these sessions, the case of food will be compared with other sectors, such as health and climate change. The last part deals with expertise & current controversies on world food politics: the promises & limits of biotechnologies, the financialization of farmland, food security in a time of pandemics, etc.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
At the end of the course, students will get familiar with current academic debates on global governance, esp. in the case of food.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Samuel Faure Samuel B.H. Faure is Associate Professor of Political Science at Sciences Po Saint-Germain and Associate Researcher at Printemps CNRS Research Centre (Paris-Saclay University). For more information: https://samuelbhfaure.com/
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
This seminar aims to analyse the dynamics of the defence industry and the making of armament policies mainly in Europe and through a comparative perspective, at the crossroads of political economy, public policy analysis and the sociology of elites. The study of this rather little-known topic makes it possible to ask classic questions of political science and international relations in order to gain a better understanding of the interdependent relations between states and companies in the 21st century.
How is the defence industry structured: still dominated by the United States and Russia or should China be taken into account? In Europe, do companies matter and are they national or European champions? Who governs the defence industry – democratically elected political actors or the lobbies that form part of what is called the ‘military-industrial complex’? Are France, Germany and the UK’s decision-making shaped by the same political economy? What are the brakes and drivers of European co-operation to build a ‘strategic autonomy’? What do we think of military technological innovations like drones or AI: new (economic) opportunities, new (strategic) risks? How does the state regulate the arms trade and why do some states regulate more than others?
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
This seminar has a twofold objective:
– I) On the one hand, to share data and analyses on a sector of industry and public policy that is little known despite the major economic, political, military and democratic stakes involved. This seminar allows students to obtain solid knowledge on the field of armaments in the 21st century from a social science perspective;
– II) On the other hand, the study of defence capitalism in the 21st century is conceived as a laboratory to reflect on global issues such as the internationalisation of companies and their supply chain, the interventionist or liberal policies of States to regulate this industrial sector, the governance of this policy or the strategic, commercial and ethical issues related to the development of new military technologies.
Ultimately, the goal is to obtain a more concrete vision of (a part of) world politics in the perspective of a first long professional experience (internship): knowledge is an asset to develop a professional practice.
To achieve these objectives, the approach of this seminar is based on three pillars:
– I) Preparing each session by reading social science articles and expert papers (think tank studies or parliamentary reports);
– II) Participating – even though I know that it is not an easy task to do it online and in English – in each session which represents as many opportunities to speak ‘in public’ and to defend an argument during the debates;
– III) Interacting with practitioners from the world of defence and armaments to strengthen your practical know-how.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Le « droit cosmopolitique » est présenté dans le Projet de paix perpétuelle de Kant comme l’une des trois branches du droit public aux côtés du droit interne et du droit des gens. Constitué des « conditions d’une hospitalité universelle », il « signifie le droit qu’à tout étranger de ne pas être traité en ennemi dans le pays où il arrive », et sa réalisation est l’une des étapes de la réussite du projet de paix perpétuelle.
Cet enseignement a pour objet de présenter le droit international public à la lumière de ce “droit cosmopolitique”. Il interroge la façon dont le droit international appréhende les migrations, afin de mettre en lumière les règles, principes, mécanismes et institutions du droit international, mais également les tensions que la “question migratoire” fait subir à ce droit. Interroger la place de l’étranger, du migrant, en droit international permet en effet de confronter les souverainetés étatiques, non seulement entre elles, mais également aux droits des individus. Ce sont ainsi les principes fondamentaux du droit international qui sont en jeu.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Le cours vise à offrir une bonne connaissance des règles, principes et institutions du droit international public au travers de l’examen des modalités d’appréhension par ce droit des migrations internationales. Le cours a donc pour objectif principal de développer une connaissance théorique et appliquée du droit international public. Sont plus précisément étudiés :
Les règles gouvernant la distinction entre nationaux et étrangers,
La définition de la souveraineté de l’Etat en droit international,
Les instruments du droit international (traités et actes unilatéraux notamment),
Les notions de droits fondamentaux et de gouvernance globale et, enfin,
Les principes permettant l’articulation des systèmes juridiques entre eux.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Le cours part des différentes conceptions de l’humanitaires proposées par les acteurs, les commentateurs et les chercheurs en sciences sociales avant de proposer une voie d’analyse centrée sur les transformations des pratiques humanitaires depuis les années 70 et l’intérêt d’une analyse localisée des logiques internationales. Il s’appuie sur des recherches menées au siège des ONGI et sur le terrain pour envisager une sociologie politique de l’humanitaire appliquée à différentes problématiques :
L’émergence du sans-frontiérisme
Logiques d’engagement, logiques de carrière
Le financement de l’aide
La managérialisation des pratiques
La politisation de l’aide
Les instrumentalisations ordinaires.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
L’objectif de ce séminaire est de penser l’humanitaire dans les catégories des sciences sociales. Il a aussi pour objectif d’amener les étudiant.e.s à réfléchir le sens politique des pratiques et les dilemmes auxquels sont confrontés les humanitaires dans la mise en oeuvre des programmes.
L’idée est également de montrer comment la sociologie politique permet de désenclaver les études portant sur des objets internationaux en mobilisant des paradigmes éprouvés sur des objets étrangers aux questions humanitaires.
L’idée est enfin de montrer que les transformations de l’humanitaires ne sont que des exemples exemplaires des transformations plus globales à l’oeuvre dans les démocraties libérales.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Agrégée des Facultés de droit, est professeur à l’Université de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines / Paris-Saclay, doyen honoraire de la Faculté de droit et science politique de l’UVSQ, et présidente honoraire de la Conférence des doyens de droit et science politique (CDDSP).
Elle est membre du Conseil supérieur de la magistrature, nommée par le Président de la République en février 2019. Ses principaux domaines de d’enseignement et de recherche sont le droit international privé, le droit du commerce international et le contentieux international. Ses principaux thèmes de recherche touchent plus spécifiquement aux contrats internationaux, à la coopération internationale entre entreprises et à l’éthique des affaires internationales (protection de l’environnement, respect des droits fondamentaux, droits des peuples autochtones).
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
(Contenu) Le cours appréhendera les principales sources, méthodes et règles du droit international, à partir de sujets d’actualité et d’illustrations concrètes tirées de la vie des affaires internationales. Au travers des différents thèmes de chaque séance, le cours abordera notamment :
1) Le règlement des contentieux en droit international
2) La réglementation des principales opérations du commerce international
3) La confrontation entre droit du commerce international et protection des droits de l’homme
4) La complexité des sources du droit international (hybridation public/privé)
(Méthode) Le cours reposera sur une alternance entre présentation théorique par l’enseignant et exercices théoriques (recherches et lectures) et pratiques (cas pratiques) par les étudiants, corrigés en séance.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Appréhension des grands enjeux contemporains du droit international
Découverte et/ou approfondissement du raisonnement juridique et de la méthodologie de la recherche juridique
Année : 2022-2023
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
This course is an introduction to the analysis of private actors in transnational governance. It combines a research and action-oriented perspectives focused on the analysis of how private actors contribute to the framing of global social problems as well as to their regulation through standards, norms and networks. Moving beyond state-centrism, the course will analyze a multiplicity of private actors (NGO and activists, business actors, experts) involved in transnational governance by zooming in different domains: environment, climate change and biodiversity, migration, data and AI. These latter will be analyzed from a transcalar perspective, taking into account the interactions between international, domestic and local politics. Students will be asked to carry out a literature review which will inform a policy-change exercise, a policy- brief. At the end of the course students will have acquired a solid knowledge of the theoretical controversies on transnational governance, such as the debate about (de)politicization processes, the accountability of forms of transnational governance driven by non-state actors and the scale question. A specific emphasis will be put on addressing the challenges raised by policy transfer across countries as well as localization of global agendas.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Capacity to analyze complex social problems and map the multiplicity of actors and scales
Capacity to formulate policy-recommendations
Capacity to communicate effectively information through visual formats
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Thomas Lindemann Professor of Political Science at Université Versailles Saint-Quentin and Ecole Polytechnique, Pr. Lindemann has published important books, among which Causes of War, the Struggle for Recognition (ECPR, 2010), and articles in internationally-renowned journals such as Political Psychology, International Theory, International Relations, Global Discourse, and Revue Française de science politique. He is currently working on the relation between positivism and international violence.
Grey Anderson Postdoctoral Research Fellow at the École Polytechnique (LinX), Dr Grey Anderson received his PhD in History from Yale University in 2016 and has previously held postdoctoral fellowships at Sciences Po (Paris) and the Université de Caen-Normandie. His first book, La guerre civile en France, 1958-1962 : Du coup d’État gaulliste à la fin de l’O.A.S. (La Fabrique, 2018), appeared in French in 2018; an expanded, English-language version is under contract with Verso. An article based on a second research project, “Military Philosophers: The Euromissile Crisis in French Thought,” has been accepted for publication by Modern Intellectual History. He is currently working on the politics of quantification in US international relations and strategic thought after the Vietnam War, and a history of NATO.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
This course offers an overview and a critique of current understandings of the causes of war and peace, along with the ever more pervasive concept of security. We understand war in a capacious sense, encompassing state and non-state violence across national borders, so-called terrorist violence, and the violence associated with counter-terrorism policies. Together with mainstream theories that define war in terms of the pursuit of security or profit, we consider a range of alternatives, including the “emotional” as well as “strategic” dimensions of political decision-making, and political leaders’ efforts to win the support of domestic audiences. This implies taking into account not only traditional material factors but also the narrative aspect of violence, war, and (in)security.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
L’objet de ce cours est de fournir aux étudiants de 4e année d’IEP tant les fondements théoriques que les outils pratiques pour appréhender le droit des organisations internationales dans toute sa complexité et sa diversité. A cette fin, le cours est organisé en huit thèmes. Après avoir retracé l’apparition des organisations internationales et conceptualisé juridiquement celles-ci, il s’agira de saisir l’organisation internationale en action, notamment à travers certains exemples dans le domaine du maintien de la paix et de la sécurité internationale, de la santé, des droits de l’homme ou encore de la régulation économique. Ce cours se terminera avec une étude des liens conventionnels qu’entretiennent les organisations internationales entre elles.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Descriptif du cours: Le cours va proposer une réflexion sur les crises, les conflits contemporains internationaux, sous l’angle sociologique. Il s’agit donc d’une approche sociologique de l’international à la perspective de la violence, des conflits ethniques, des enjeux mémoriels, des conflits armés, des migrations, pour former à l’analyse et à la réflexion critique. Comment analyser crises et conflits ? Comment appréhender les guerres ? Comment étudier les sorties de conflits ? Quelles résolutions sont apportées ou envisagées, les points forts et les points faibles ? Quels débats scientifiques peuvent éclairer ces questionnements ? Nous interrogerons les frontières théoriques et pratiques (empiriques) entre le local/national et l’international, le sens des missions de paix dans le post-conflit et la reconstruction des Etats, sans oublier la place prépondérante du droit. Nous analyserons la justice post-conflit, le pouvoir du droit, la création des normes de justice, la mémoire des conflits dans sa dimension paradoxale nationale/internationale, mais aussi les problèmes identitaires accentués par les migrations qui se posent aux Etats. Des exemples de terrains sensibles seront abordés autour d’études de cas (Europe et au-delà). Plusieurs séances du cours insisteront sur l’exemple de l’ex-Yougoslavie qui cumule à la fois une sortie du communisme et une sortie de violences de masse.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Compétences à acquérir: Connaissances en sociologie des crises et conflits sous l’angle international et national ; acquisition d’une réflexion critique ; capacité à estimer des situations polémogènes et leurs causes ; acquérir des compétences en matière de sortie de crise, à mobiliser des expériences théoriques précises et des cas pratiques ; familiarisation avec la justice transitionnelle.
Format pédagogique : Le cours sera organisé autour de présentations magistrales. L’accent est mis sur l’importance d’une participation active et régulière aux séances. Il est fortement conseillé de lire certains textes indiqués pour chaque séance. Les séances sont interactives
Plusieurs types de documents sont disponibles directement en ligne: textes et articles, extraits d’ouvrages.
Encadrement :
Vos questions sont à poser en cours.
Vous pouvez communiquer avec moi par courrier électronique pour les questions plus personnelles , je vous répondrai sous 48 heures les jours ouvrables.
Politiques publiques européennes et internationales
Séminaire
ENSEIGNANT :
Patrick Hassenteufel Professeur de science politique à l’UVSQ
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce cours présente les cadres d’analyse des politiques publiques construites collectivement à des niveaux supranationaux : européen et international. Il met l’accent sur le rôle des différents acteurs (étatiques ou non) dans les processus de construction des problèmes, de mise à l’agenda, de décision et de mise en œuvre de ces politiques, en analysant plus spécifiquement la prise en charge de cinq enjeux supranationaux : la santé, l’environnement, le commerce, la régulation monétaire et financière et les migrations.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Ce cours poursuit trois objectifs :
La compréhension des processus de supranationalisation d’enjeux de politiques publiques (en lien avec la mondialisation et la construction européenne)
L’analyse du rôle d’acteurs supra-nationaux et transnationaux dans les politiques publiques
Appréhender le fonctionnement des institutions internationales et européennes
À travers son mode d’évaluation il permet aussi l’acquisition des modalités de préparation d’une réunion internationale ou européenne sur un enjeu de politique publique
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Cynthia Srnec Docteure en sociologie (Université de Buenos Aires et Université Lumière Lyon 2), elle est maîtresse de conférences en sociologie. Spécialisée en Sociologie des organisations et du travail dans les champs du numérique et de l’économie collaborative, elle enseigne Sociologie du numérique , Sociologie des organisations et STS dans les formations de Sciences Po Saint-Germain-en-Laye. Elle s’intéresse aux transitions numériques et à leur influence sur le travail, la production et l’environnement. Ses recherches portent aussi sur les modèles alternatifs des organisations hybrides, de l’économie sociale et solidaire et les communs. Dans le prolongement de sa thèse, elle a participé à plusieurs projets de recherche sur les enjeux du travail et de gouvernance des organisations dans l’économie des plateformes.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
This course is an introduction to some of the main topics of labour and modern organizations (power, conflict, motivation, alienation, dependency, etc.).
Organizations wield a profound influence on our daily lives, shaping our work routines, dietary habits, healthcare practices, joyous moments, educational experiences, and cognitive processes. This course delves into the collective and structural dimensions of significant sociological enigmas and dilemmas. Beginning with an exploration of foundational concepts, we delve into diverse analytical frameworks such as institutional, relational, and cultural perspectives to comprehend the complexities of organizational dynamics.
Subsequently, our focus shifts to societal issues intricately linked with organizational mechanisms, notably exploring themes of inequality. Moreover, we examine distinctly organizational structures and governance’s modes.
Throughout the course, we explore different case studies of different sectors and activities. The goal of this course is to cultivate a perspective that enables the identification and examination of significant organizational challenges being aware of alternatives and traditions.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
– To know the main issues of the labour relations, work motivation and its organizational context (goals, resources, power distribution).
– To be capable of articulating the sociological and the economic analysis of the organization of work in modern societies.
– To be capable of identifying, analysing and assessing organizational challenges in contemporary organizations of different kinds (public, private, not-for-profit).
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 4
Nombre d’heures de référence enseignant : 21
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Emmanuel Blanchard Maitre de conférences HDR à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Directeur adjoint de Sciences Po Saint-Germain-en-Laye.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
L’objectif principal de ce cours est de montrer que « l’englobement » du monde n’est pas contemporain de la « mondialisation » actuelle et a connu de nombreuses étapes et modalités. Les six séances thématiques de 3 h porteront plus spécifiquement sur les circulations humaines et les migrations internationales du XVesiècle (dont les dernières années sont parfois considérées comme une « première mondialisation ») à l’époque contemporaine. Cet enseignement d’« histoire globale » laissera une large place aux « mondes extra-européens », à l’analyse de sources et devra être complété par un certain nombre de lectures obligatoires (indiquées sut l’espace e-campus du cours).
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Compétences évaluées : capacité à périodiser et évaluer l’épaisseur du temps ; données statistiques et chronologiques sur les migrations internationales ; distinction entre les perspectives émiques et étiques ; analyse des liens entre production des savoirs, rapports de production et statut des personnes ; connaissance du cadre juridique des migrations et de l’asile aux différentes époques étudiées en cours ; connaissances des références bibliographiques et enjeux historiographiques ; capacités rédactionnelles ; méthodologie de la dissertation.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 4
Nombre d’heures de référence enseignant : 21
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Louise Lartigot-Hervier est maîtresse de conférences en sciences politiques à l’Université Paris-Saclay et à Sciences Po Saint-Germain. Ses thèmes de recherches sont : analyse et évaluation des politiques publiques ; politiques sociales ; politiques de lutte contre les addictions ; sociologie politique ; paritarisme ; études comparées (France – Allemagne – Grande-Bretagne) ; changements institutionnels ; instruments d’action publique. Ses thèmes d’enseignement sont actuellement : sociologie des conflits et de la violence ; politique internationale des drogues; sociologie politique de l’Union Européenne / intégration européenne / enjeux européens ; analyse des politiques publiques / sociologie politique de l’action publique.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Qu’est-ce que le concept de genre (entendu comme principe d’intelligence du monde et comme système social de différenciation et de hiérarchisation des sexes) permet de comprendre sur la manière dont on fait société ? Qu’est-ce que nous apprend l’analyse de son articulation avec les autres rapports de pouvoir qui façonnent le social (rapports sociaux de classe, d’âge, de race, de sexualité́ etc.) ? Qu’y a-t-il de politique là-dedans ?
Le genre est devenu, depuis plusieurs décennies, un outil d’analyse incontournable des sciences sociales. Il est également à l’origine du développement d’un champ de connaissances à part entière. Ce cours magistral (21h) commun à tou·te·s les étudiant·e·s de la 4A de Sciences Po Saint-Germain, en présentant et discutant des travaux classiques sur le genre en sciences sociales ainsi que des travaux contemporains importants des études sur le genre, vise à les armer théoriquement et conceptuellement pour déconstruire de nombreuses catégories qui contribuent à dissimuler des rapports de domination, qui perdurent d’autant plus qu’ils demeurent invisibles ou euphémisés.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Les étudiant·e·s devront pouvoir, grâce à ce cours, acquérir une bonne compréhension du concept de genre, sa construction et ses usages historiques et contemporains. Elles et ils seront invité·e·s à la lecture critique de textes scientifiques de ce champ de recherche pour qu’elles et ils sachent, à la fin du semestre, situer les principaux débats qui le traversent. Une partie de chaque séance sera consacrée à l’analyse d’un cas d’étude concret et / ou à des supports variés tels que des extraits de documentaires, de bande-dessinées, des dossiers statistiques ou des matériaux empiriques de première main (discours politiques, témoignages, littérature grise). L’objectif est d’apprendre aux étudiant·e·s à analyser et construire une problématique à partir de sources documentaires.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 4
Nombre d’heures de référence enseignant : 21
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
The STS movement appeared in the 1970s and the 1980s in UK, France, and the US. It is an interdisciplinary approach (involving sociology, history, philosophy, anthropology, economics, law), which embraces a wide range of theories about the intersection between science, technology and society. This course proposes students to examine a variety of real world issues (GMOs, medicine, innovation, smart cities, etc.) from a perspective grounding scientific knowledge in sociopolitical, cultural and economic realities. The objective of the course is to engage students to formulate a critical understanding of the interface between science, society and technology, by developing students’ capacities and confidence to make informed decisions, and to take responsible action. This course provides an introduction of the field of STS as a way to study how our knowledge and technology shape and are shaped by social, political, historical, and economic factors. We will learn key concepts of the field through the reading of some texts, the vision of some documentaries, and the debates and interactions we will have in class. The course will be validated through participation to discussion and through the presentation to the class of a short research conducted by students on a topic they have chosen.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
To know the main issues of the STS;
To be capable of contextualizing some works of the STS;
To be capable of articulating the sociological, the economic, the political and the philosophical levels in order to analyze the different dimensions of technosciences.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2ADD
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Blaise Bachofen Ancien élève de l’ENS Ulm, agrégé et docteur en philosophie, maître de conférences en philosophie à Sciences-Po Saint-Germain-en-Laye et à CY Cergy Paris Université
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
La démocratie suscite des jugements ambivalents. Le principe fait l’objet d’un quasi-consensus mais les démocraties réelles déçoivent. On reproche aux régimes existants d’être insuffisamment démocratiques : le pouvoir réel resterait oligarchique. Mais on leur reproche aussi d’être faibles, bavards, empêchant de permettre de fermes décisions – d’être trop démocratiques. Est-ce la réalité (des gouvernants, des citoyens) qui trahit et corrompt le principe, ou le principe est-il irréalisable ?
On s’interrogera d’abord sur l’idée d’un « pouvoir du peuple ». Comment distinguer le « peuple » (notion normative) de la « population » (notion factuelle) ? Comment une multitude peut-elle s’unir politiquement ?
Cette interrogation fera ensuite l’objet d’une mise en perspective historique, de la première expérience démocratique, à Athènes au Ve siècle avant J.-C., à l’époque contemporaine. La IIIe République, la République de Weimar, ont connu de nombreuses crises et nourri des théories anti-démocratiques, au nom d’idéologies diverses, du décisionnisme et du conservatisme à certains courants du socialisme.
L’évaluation de ces critiques supposera de comprendre le rôle de la délibération dans la vie politique. Pour Aron ou Lefort, vivre politiquement, c’est vivre sous le régime de la controverse infinie : la crise et la critique manifesteraient la vitalité de la vie politique.
On examinera enfin les limites de cet optimisme relatif, en abordant la conception formelle et procédurale de la démocratie (Habermas) et l’idée selon laquelle on ne peut pas se passer d’un souci du bien commun. Une démocratie non dysfonctionnelle est-elle compatible avec les mœurs des Modernes ? Cette question, posée par Rousseau, Constant, Tocqueville et Arendt, reste l’objet de vifs débats contemporains.
Le travail, interactif, supposera des allers-retours entre lecture, illustration concrète et raisonnement. Il impliquera une connaissance soutenue de l’actualité, donc une lecture régulière de la presse.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Acquisition de compétences méthodologiques : maîtrise de concepts polysémiques, capacité à généraliser et à catégoriser, à distinguer entre le factuel et le normatif, à exercer un jugement critique, à comprendre et analyser un texte théorique, à rédiger un travail écrit construit et argumenté.
À partir d’exemples historiques ou actuels, comprendre l’enjeu d’une problématique philosophique. Savoir appliquer une hypothèse philosophique pour éclairer une question politique concrète, vue sous l’angle de l’histoire politique longue et de l’actualité.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Camille Peugny Professeur de sociologie à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce cours a comme objectif général de présenter l’analyse sociologique de quelques-unes des principales transformations de la société française (et assez largement des sociétés occidentales) depuis le début du vingtième siècle. Les séances favorisent un aller-retour permanent entre les considérations théoriques et les données empiriques.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Savoir mobiliser des connaissances théoriques
Savoir lire et comprendre des résultats empiriques
Savoir construire un raisonnement argumenté et nuancé
Année : 2022-2023
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 20
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Dans le cadre des séances “débats d’actu et argumentation” » des débats sont organisés portant sur des sujets d’actualité, philosophiques, sociaux ou politiques. Au cours de chaque séance, les étudiants argumentent autour de questions qu’ils ont généralement proposées au préalable. Les exemples tirés de l’actualité peuvent être évoqués aussi bien que des références philosophiques, historiques, littéraires… dans la mesure où elles permettent de faire avancer le débat et de l’éclairer. La liberté de penser et le respect de la position d’autrui sont les deux règles fondamentales du café philo. Les seules limites sont la loi et les règles évidentes de cordialité.
Pour cette raison l’évaluation ne portera pas sur les positions des étudiants, mais sur leur capacité à rendre compte par écrit de l’un des débats, qu’ils choisiront, en prêtant une attention privilégiée à la restitution des arguments qui, précisément, ont fait qu’il y a vraiment eu débat.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Capacité à argumenter et à prendre en compte la position d’autrui, surtout lorsqu’elle est contraire à la sienne, ce qui suppose d’abord d’en comprendre les causes.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 1
Nombre d’heures de référence enseignant : 10
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Thomas Lindemann Professor of Political Science at Université Versailles Saint-Quentin and Ecole Polytechnique, Pr. Lindemann has published important books, among which Causes of War, the Struggle for Recognition (ECPR, 2010), and articles in internationally-renowned journals such as Political Psychology, International Theory, International Relations, Global Discourse, and Revue Française de science politique. He is currently working on the relation between positivism and international violence.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
In the history and theory of international relations, militarism and democracy have often been conceived as opposites. For a tradition of Anglo-American liberalism dating back to the 18th century, militarism expresses an atavistic, aristocratic dominion of the sabre over the pacific forces of civil society and the market. On this view, the overweening influence of armies and officers is associated with a distinctively Prussian form of rule, out of sync with geopolitical modernity. Recent research on the so-called democratic peace — the thesis that democracies do not go to war with one another — has given new impetus to the same stylized contrast. Yet there are reasons to doubt the association between liberal democracy and peaceful civilian control; it may be the case that militarism and democracy share more in common than is typically supposed.
What leads states to go to war with one another? Do conflicts primarily arise from domestic or international conditions? What factors decide whether crises are resolved peacefully, or through force of arms? What is the democratic peace, and how is it to be explained? Is there such a thing as democratic militarism, militarist democracy?
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
These questions form the prism through which this course explores foundational concepts in IR theory. Sessions sample a range of alternative perspectives on the twin themes indicated in the subtitle, with the aim of underlining convergences as well as grounds for debate.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 3
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Cet enseignement vise à mieux comprendre deux réalités sociales concomitantes : La globalisation et les migrations. Les migrations internationales sont ici considérées comme l’une des formes, la plus ancienne de la mondialisation, raison pour laquelle les champs migratoires d’aujourd’hui se sont étendus par rapport à ce qu’ils étaient il y a à peine une 20aine d’année. Cette extension se traduit par la mise en place de nouvelles solidarités transnationales (diasporas, nomadisme) au profit des territoires d’origine. Et Même si la « Démarche migratoire est individuelle, la migration internationale est également et surtout un processus social en voie de mondialisation, avec ses propres acteurs, migrants et non migrants, (car il faut articuler la sphère familiale, les réseaux sociaux et diasporiques, à la société environnante), avec ses figures emblématiques (les femmes, les étudiants, les entrepreneurs transnationaux, les mineurs isolés…).
L’idée principale de ce cours est donc de poser Le problème de la transformation sociale et du dévoilement des formes nouvelles, car nous nous intéresserons non seulement aux flux de population, des objets et des idées mais aussi et surtout aux impacts sur les territoires et les sociétés.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
En sociologie, ce tournant a donné naissance à différents courants de recherche : une ethnographie globale, des études culturelles postcoloniales, une sociologie constructiviste des relations internationales, une socio-anthropologie transnationale des migrations. Ces courants seront appréhendés dans le cours magistral et sous forme d’exposé fait par les groupes d’étudiants.
À l’issus de ce cours, les élèves maitriseront à la fois des paradigmes d’analyse de la globalisation et des migrations internationales. Le cours articule dans son déroulement approches théoriques et recherches empiriques, il permettra aux élèves de mieux comprendre les différentes étapes sociologiques pour dire une réalité sociale mondialisée. Ils pourront ainsi avoir une approche critique différenciant le travail de recherche sociologique et anthropologique du sens commun, mais aussi du travail journalistique, des médias… Plus largement ce permet aux élèves d’aborder quelques enjeux contemporains, autour des élites de la mondialisation, des migrations, des transformations sociales et culturelles, etc.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 3
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Patrick Hassenteufel professeur de science politique à l’UVSQ
Renaud Epstein Professeur de sociologie à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce cours présente les cadres d’analyse sociologiques et de science politique des politiques publiques. Il montre en quoi ceux-ci permettent de comprendre les interactions d’acteurs (étatiques ou non) à différents niveaux (national, infra-national et supra-national) dans les processus de construction des problèmes publics, de mise à l’agenda, de formulation, de décision et de mise en œuvre qui structurent et caractérisent l’action publique. Au delà, il s’agit de fournir aux étudiant·es des cadres d’analyse permettent d’appréhender le changement (et/ou l’absence de changement) dans les politiques publiques.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Connaitre les principaux cadres d’analyses des politiques publiques
Savoir les mobiliser pour décrypter l’actualité
Identifier la pluralité des parties prenantes et saisir leur rôle dans la définition, la décision, la mise en oeuvre et l’évaluation des politiques publiques
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 3
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Ivan Chupin MCF en science politique à l’UVSQ et à l’IEP de Saint-Germain-en-Laye. Il a consacré sa thèse à l’étude historique et sociologique des écoles de journalisme en France. Il est spécialisé sur l’étude de la sociologie de la communication et des médias. Il poursuit actuellement un travail de recherche sur les journalistes politiques en Russie et un travail sur le suivi des politiques au salon de l’agriculture.
Thomas Cantaloube
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Depuis la révolution numérique, le paysage des médias est éclaté : des grandes chaînes de télévision aux petits sites internet sur abonnement, en passant par les réseaux sociaux ou se côtoient véritables scoops et rumeurs indignes. Quel est le processus qui a conduit à cette situation ? Comment faire sens de tout cela ? À qui faire confiance ? L’ambition de ce séminaire est d’aider les élèves à décrypter ce nouveau paysage et l’explorer dans ses multiples facettes, mais aussi à leur donner les clefs pour savoir chercher (et éventuellement produire) une information de qualité.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Donner des connaissances historiques sur le monde des médias
Donner des clés pour chercher et éventuellement à terme produire une information de qualité
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 3
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Arnaud Péricard Avocat aux barreaux de Paris et de New-York
Grégoire Hadot-Pericard Avocat au barreau de Paris
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
L’objet de ce cours est de découvrir les enjeux juridiques qui entourent la création, l’innovation, la communication et la culture.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Acquérir des connaissances ainsi que des réflexes dans tous les domaines qui entourent la création, l’innovation, la communication et plus généralement la culture.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 3
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Pierre Mayance est doctorant en science politique et spécialiste de sociologie de l’action publique, de sociologie politique et de sociologie des médias. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur le gouvernement du secteur agricole, sur la sociologie électorale des agriculteurs et des mondes ruraux, sur la presse professionnelle et sur les salons professionnels.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce cours portera sur les comportements « politiques », notamment en lien avec l’autonomisation relative du champ politique. Quelles sont les raisons d’agir et de quelle(s) manière(s) ?
Nous tenterons de saisir les modalités de l’action collective, ainsi que les comportements électoraux. De nombreuses notions (socialisation politique, compétence etc…) et théories seront mobilisées dans le cours afin de nous nous armer intellectuellement pour observer et comprendre les comportements politiques, même ceux que nous serions tentés de qualifier de « violents ». Nous aborderons plusieurs pratiques comme la manifestation (son organisation, sa politisation), mais aussi la pétition, sitting, les pratiques de consommation etc… Nous questionnerons la question de l’engagement, pour une cause, un syndicat, un parti… Avec les études électorales, nous soulignerons l’importance des variables dites « lourdes », ainsi que l’importance de la territorialisation des votes. L’analyse des logiques de vote portera aussi sur les élections syndicales et consulaires, et plus largement sur le vote dans de la société.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Il s’agit dans ce cours de penser ensemble les différents comportements politiques et de ne pas a priori les opposer. Ils seront envisagés dans le cadre d’un continuum :ainsi nous questionnerons les distinctions entre participation dite « conventionnelle » et « non conventionnelle » pour souligner l’existence de répertoires d’action plurielles dans nos sociétés. Nous tacherons d’analyser le rôle de l’Etat et des médias sur ces comportements politiques. Ce cours s’appuiera sur de nombreuses études de cas en France ainsi que dans d’autres pays, afin de saisir via la comparaison, l’importance de la contextualisation des phénomènes étudiés et ainsi de nous s’interroger sur nos prénotions et jugements vis-à-vis des comportements politiques de nos contemporains. Plus particulièrement, ce cours vise à :
Proposer un état des lieux de la recherche sur l’action collective et la sociologie électorale
Faire dialoguer les différentes théories sur le comportement politique
Proposer un regard comparatif dans le temps et dans l’espace
Penser les liens avec les autres cours de science politique (sociologie de l’action publique, sociologie des médias etc…)
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 3
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Anne-Valérie Le Fur Anne-Valérie Le Fur est professeur de droit privé à l’Université de Versailles-Saint-Quentin. Elle dirige l’i-EPrépa et co-dirige le M2 Carrières judiciaires ainsi que le M2 Carrières administratives
Clara Xémard Clara Bernard-Xemard est Maître de conférences à l’Université de Versailles-Saint-Quentin et Directrice de l’Institut d’Etudes Judiciaires (IEJ). Elle co-dirige le M2 Carrières judiciaires
Dany Cohen Adrien Monat
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce cours permet d’appréhender la force du droit qui est certes un régulateur des rapports entre les personnes mais également le porteur des valeurs d’une société. Il exerce un rôle de pilotage qu’il importe de comprendre et de mesurer. A travers des thématiques choisies par les débats actuels qu’elles suscitent, il s’agit d’analyser concrètement comment le droit, notamment par les règles et les limites qu’il fixe, apporte sa contribution au projet d’une société plus juste en définissant un équilibre social général qu’il impose par une contrainte génératrice de confiance. Ce sera ainsi l’occasion de se demander s’il y parvient toujours.
* thémathiques susceptibles d’évoluer en fonction de l’actualité
Programme des séances
Mardi 10 janvier, 16h-18h : A quoi sert le droit ? D. Cohen
Mardi 17 janvier, 16h-18h : Droit et religion, D. Cohen
Semaine 23 janvier : Droit, vie et mort, C. Bernard-Xemard
Semaine 31 janvier : Droit et corps, C. Bernard-Xemard
Semaine 6 février : Droit et sexe, C. Bernard-Xemard
Mardi 14 février, 16h-18h : Liberté d’expression, D. Cohen
Mardi 21 février, 16h-18h : Numérique et droit, D. Cohen
Mardi 7 mars, 16h-18h : Droit et légitimité, A. Monat
Mardi 14 mars, 16h-18h : Droit et dissidence, A. Monat
Mardi 21 mars, 16h-18h : Droit et fédéralisme, A. Monat
Semaine 28 mars : examen terminal.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 3
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
This course is designed to introduce the key concepts of Public international law, i.e. the norms governing relations between the subjects of international society. It aims to present key actors and concepts of Public international law through different topics, and deals with various aspects of the speciality: peacekeeping, law of the sea, protection of human rights…
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
The objectives for students are :
To understand what PIL is
To identify the actors of international law
To know the founding principles of the subject
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 3
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Regis Renault Professor of Economics, CY Cergy Paris Université. I hold a degree in political science from IEP Bordeaux, (1985), and a Maitrise (master 1) in economics from the university of Bordeaux. I completed my PH.D. in economics at the University of Virginia in 1993. I have been a maître de conférences (assistant professor with tenure) at the University of Toulouse and have held full professor positions at University of Caen, University of Cergy-Ponsoise (now CY Cergy Paris University) and Paris Dauphine University. My research involves mostly theoretical work using the tools of game theory and the main areas of applications are: markets with imperfect competition, consumer search, advertising, the economics of online platforms, incentives and organizations. Personal web page: https://sites.google.com/site/homepageofregisrenault/
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
The course presents the fundamental concepts used to analyze public policy and covers various plicy issues including taxation, social insurance, education or environmental protection.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Students taking this course should develop a capacity to evaluate and design public policy and apply it to major issues which chalenge government intevention today. They will improve their understanding of how ressources are allocated or misallocated through markets or other allocation mechanisms. They will learn how to formulate in a rigourous manner the objectives of collective decision making. Finally, they will also learn about some of the institutional details of public intervention.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 3
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
A partir des présentations magistrales et de diaporamas (disponibles sur le campus numérique), les étudiants pourront construire leur propre représentation de différentes situations réelles rencontrées par des entreprises. L’étude de cas en groupe et des échanges en séance plénière permettront de discuter et d’affiner les options envisagées. Un travail individuel (au choix de l’étudiant(e)) sera aussi l’occasion d’une présentation détaillée de stratégies d’entreprises ou d’analyses sectorielles.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Donner aux étudiants les principaux concepts et outils du marketing et de la stratégie pour leur permettre de conduire des analyses et des décisions pertinentes dans le cadre de situations réelles d’entreprises.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 3
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
« La construction de l’État est inséparable de la construction d’un capital culturel national qui est en même temps un capital symbolique national. (…) En matière de culture, l’État est aux mécènes ce que la justice royale est à la justice seigneuriale : l’État se donne le monopole de l’action culturelle et du même coup dépossède les simples particuliers du pouvoir de dépenser leur argent à fonds perdus en faveur de la culture. (…) L’État concentre la culture et il faudrait reprendre ici le thème de l’unification des structures mentales, le fait que l’État s’approprie les structures mentales, qu’il produit un habitus culturel unifié dont il maîtrise la genèse et du même coup la structure. »
Pierre Bourdieu, Sur l’État
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Approche sociologique et politique de la question culturelle
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 3
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
This course is an eleven-class program on European and French law. We will look at historical and contemporary aspects of the interdependence between European and national law. It will include matters such as the Treaty of Rome, the French Constitution, public services, human rights, sovereignty, political accountability… The course does not aim to be descriptive, as all topics will be tackled through critical analysis.
The course will aim at providing students with basic legal concepts. It assumes that both legal and political concepts are intricately linked: while legal experts apply the law, politicians make it. Thus, in a democracy, legal and political studies are closely intertwined, hence “the rule of law”. As such, the main goal of this course is to provide students with a comprehensive understanding of the legal architecture of our society. Prior to the course, key issues will be provided for students with no previous legal background.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
By the end of the course, students will be able to:
Understand the relationship between France, the European Union and the ECHR
Insight of the European legal order (EU & ECHR)
Insight of the main French contemporary legal issues
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 3
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
“This seminar course is designed to give Sciences Po Saint-Germain-en-Laye students an exceptional window into the history, operations, and future of the Transatlantic Alliance, with a focus on the diplomatic and political aspects of its essential functioning. The course includes academic study of the organization and in-depth role-playing exercises to give the students a feel for the realities of NATO decision makers. Project NATO culminates with a visit to NATO HQ in Brussels and a half-day simulation of a meeting of NATO’s highest body, the North Atlantic Council, designed in conjunction with the permanent, real-life staff of the alliance. The course is taught by a retired American ambassador and a recent Sciences Po graduate currently working on European space security.”
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Analyser les pratiques de la diplomatie multilatérale ;
Accroître la sensibilisation au rôle, au fonctionnement et aux activités de l’OTAN dans la défense des valeurs partagées ;
Mettre en évidence les principales questions sécuritaires, militaires et politiques auxquelles l’OTAN et ses États
membres doivent faire face ;
S’exercer selon les diverses modalités de coopération et de négociation qui caractérisent la diplomatie au sein de
l’OTAN ;
Souligner les évolutions récentes qui touchent les politiques de l’OTAN ;
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 8
Nombre d’heures de référence enseignant : 40
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Projet de recherche : archives, histoire et mémoires
Projet collectif encadré
ENSEIGNANTES :
Céline Braconnier Camille Chopart
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Le cadre thématique du projet 2022-2023 :
L’enseignement en détention
Objectifs de l’enquête :
Contribuer à la réalisation d’un diagnostic sur l’enseignement en détention, dans le cadre d’un partenariat avec la DAP (direction de l’administration pénitentiaire) et l’Éducation Nationale.
Nous avons commencé cette recherche en 2023 avec vos camarades de l’année précédente, et nous la poursuivons sur l’année 2023-2024, pour l’étendre à d’autres établissements et approfondir nos hypothèses.
La DAP entreprend une enquête quantitative par questionnaires à l’échelle nationale. Les étudiants, pour leur part, mèneront une enquête complémentaire, par observations et entretiens, dans des établissements pénitentiaires franciliens. L’objectif de cette enquête qualitative est d’identifier et d’expliquer la variété des situations d’enseignement en situation de détention et leur adéquation aux besoins et attentes des différents acteurs ( enseignants, élèves, direction d’établissement ) dans le cadre de l’objectif global de réinsertion.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Acquisition de compétences pratiques par la réalisation d’une enquête de sociologie encadrée
Construire une population cible
Observer des situations dans deux environnements ( observations de classes en détention, tenue d’un carnet de terrain, comparaison de deux environnements )
Réaliser des entretiens approfondis et les analyser ( produire un guide d’entretien, retranscrire un entretien, croiser les entretiens de différents acteurs )
Synthétiser des résultats d’enquête ( note, portrait, power point, oral)
Compétences transférables dans un grand nombre de domaines professionnels : (recherche, différents types d’enquête, évaluation des politiques publiques, consulting …)
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 8
Nombre d’heures de référence enseignant : 40
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Par groupes de 2 à 4 personnes, vous expérimenterez différentes méthodes et outils pour construire ensemble un projet entrepreneurial viable – le vôtre.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Expérimenter les méthodes et outils permettant de construire un projet entrepreneurial viable
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 8
Nombre d’heures de référence enseignant : 40
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
This course is designed to be an introduction to theories related to and defining what “postcolonialism” is and how it can be used in both academic and non-academic contexts. Postcolonialism does not only refer to a process of decolonization or the era following the independence of formerly colonized countries – the hyphenated post-colonialism – but it also is field of study. Postcolonial studies focus on diverse issues and questions that set to understand imperialism, colonialism, decolonization, and neocolonial forms of domination, and, above all, to propose expressions of resistance to oppression and ways to consider postcolonial perspectives. It is a field that examines forms of subjugation and the legacies of colonialism, possible ways to subvert them, as well the empowerment that postcolonial readings can engender. Postcolonialism thus touches upon various temporalities, histories, and geographies.
This course will present the paramount focus points in postcolonial studies: questions of power, subalternity, memory and history, identity, hybridity, mimicry, violence, trauma, language, gender and feminism, migration and diaspora, post-migratory postcolonial identities and the so-called second generation, nationalism, capitalism, among others.
Theorists from the Anglophone and Francophone fields will be put into dialog in order to define and recognize different types of postcolonality. The importance of not conflating experiences of colonialism and postcolonial perspectives will be emphasized, and instead the search of connections between them will be encouraged, thus allowing for a productive exchange.
In this vein, Saïd, Bhabha, Spivak, Boehmer, Mohanty, hooks, Gilroy, Trinh T. Minh-ha will be put into dialog with Césaire, Fanon, Memmi, Mbembe, Lionnet, Mabanckou, Derrida. Contemporary postcolonial literature, art, cinema, and specific recent events will anchor out study of postcolonial theories and allow for a better understanding and analysis of current representations and debates about ethnicity, identity, gender, and religion.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Students will be able to define important terms of postcolonial studies, such as decolonization, post-colonial, postcolonial, neocolonial, subaltern, among others.
They will have read and engaged with important theories of colonial and postcolonial studies.
They will be able to consider colonial history and its legacies today, as well as synchronic (structural) phenomena in the present and their connection to diachronic processes.
They will practice articulating their ideas coherently and clearly in English, orally and in writing.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Frédéric Ciriez Frédéric Ciriez, écrivain, chargé de mission écriture et littérature à Sciences Po Saint Germain-en-Laye.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce séminaire se veut une introduction vivante à quelques aspects politiques de la littérature française contemporaine. Seront abordées, à partir de la présentation d’écrivain.es d’aujourd’hui, les questions de la littérature dite « de combat », de l’infra-politique à l’oeuvre dans les pratiques culturelles minoritaires et leur représentation littéraire, du courant dit de « non-fiction », des enjeux politiques de l’autobiographie et de l’auto-fiction, et enfin des prix littéraires dans leur rapport à la démocratie au sein de la République des lettres. Une séance sera entièrement consacrée à Frantz Fanon, le médecin psychiatre et théoricien de la décolonisation martiniquais, auquel Frédéric Ciriez a consacré un roman graphique (La Découverte, 2020). Une autre le sera sur la S.A.P.E (Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes), forme de dandysme noir né à Brazzaville, au Congo, sur lequel Frédéric Ciriez a écrit, notamment dans son roman Mélo (Verticales, 2013). L’auteur invitera également des intervenant.e.s de son choix sur certains thèmes abordés – écrivain.e, critique ou éditeur.rice.
Enfin, en qualité d’écrivain, Frédéric Ciriez partagera son expérience et sa connaissance du monde de l’édition avec celles et ceux curieux de découvrir cet univers et ses rouages.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Réfléchir à la question des rapports entre politique et littérature
Découvrir les enjeux politiques de la littérature contemporaine dans la diversité de ses formes
Découvrir des auteurs contemporains importants pour le caractère politique de leur œuvre, revendiqué, ou non
Interroger l’impact politique de la littérature dans la société française
Saisir la spécificité des rapports entre démocratie et prix littéraires
Découvrir la création littéraire contemporaine à partir de la rencontre avec des acteurs du livre – auteur.e, crtiique et/ou éditeur.ice
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2022-2023
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
This is the foundational course for Modern Middle Eastern Studies at Science Po; the course introduces students to Middle East Studies as an interdisciplinary academic field. Throughout the semester, we study key debates and events and examine the dynamics in the region, new actors and the geopolitics of this tumultuous region. It should be noted that the course will cover the Middle East and North Africa as they are intrinsically linked. We will explore major debates in the MENA from the vantage point of three major disciplines – History, Political Science, and Anthropology. The course provides a curated overview of major events in the Middle East since the so-called “Arab Spring”, ideologies, nationalism, wars, conflicts, and political Islam that continue to shape the region. The classes are a mixture of lectures and discussions. Students are expected to come to classes having prepared the reading(s) for the day and ready to discuss them in detail.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
At the end of the course, students will obtain the following goals :
Learn about the modern Middle East and North Africa (MENA) region.
Gain a better understanding of the modern Middle East and its relationship to Europe, the US but also new players such as China, Russia and Türkiye.
Develop the skills necessary to identify and critically engage with major themes centered on the MENA.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Séminaire « Arte y política en el mundo hispánico (imágenes del poder, feminismo, género y globalización) »
Mots-clefs : politique, art, culture
Prérequis : Faire preuve de curiosité et montrer sa capacité à considérer l’histoire comme le champ où l’art (peinture, photographie, performances, films) est l’expression d’un comportement culturel et politique. Le but de l’enseignement est l’élargissement de la culture générale dans le monde hispanique et l’Amérique latine en particulier. Il est demandé de savoir faire un commentaire, de produire une analyse critique et de faire preuve d’esprit de synthèse car l’expression orale en espagnol sera centrale pour nourrir les échanges entre les documents proposés par l’enseignant et les recherches des étudiantes et des étudiants. Les étudiants doivent également se tenir au fait de l’actualité culturelle latino-américaine.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Comprendre et analyser les formes de la culture et de la politique en Amérique latine
Se demander quelles ont été les représentations et les attitudes des Espagnols concernant la diversité culturelle qui a déclenché la naissance d’un patrimoine historique, artistique et social riche en styles, aires géographiques et questionnements liés à l’utilisation de l’art à des fins identitaires, économiques et politiques. L’analyse d’œuvres et d’artistes du passé et du présent permettra de mieux comprendre les enjeux relatifs à la colonisation et à ses conséquences dans le monde contemporain.
Lire des sources primaires, secondaires et universitaires présentées sur l’ENT et/ou en classe pour comprendre ce que signifie l’art en lien avec l’histoire.
Apprendre à évaluer des apports culturels distincts dans le cas précis d’une œuvre d’art
Lire et analyser d’une image fixe ou en mouvement.
Acquérir une vue d’ensemble qui déploie un regard critique et méthodologique sur un vaste ensemble de connaissances.
Cibler en priorité la compréhension des mécanismes socioculturels à travers une approche pédagogique réclamée par le public étudiant et professionnel.
Comparer des situations culturelles en Amérique latine et en Espagne dans le cadre de la globalisation esthétique et la résistance qui en découle au niveau national et international
Saisir les enjeux politiques, sociaux et identitaires du patrimoine dans la longue durée
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
La notion d’usages publics de l’histoire (ou du passé) – à côté de celle d’usages politiques avec laquelle elle se confond pour une large part est, depuis une dizaine d’années, de plus en plus employée par les historiens pour désigner les usages sociaux (c’est-à-dire non savants) de l’histoire. C’est une notion non normative qui ne remet pas en cause a priori la légitimité de ces usages mais les analyse comme des faits sociaux. Elle inclut dans son champ d’études des formes moins élaborées que les politiques du passé conduites par les États et prend en compte l’ensemble des échelles non étatiques (régions, communes, organisations supranationales mais aussi groupes, associations voire individus) afin de saisir la multiplicité des références à l’histoire et les fonctions qui sont assignées à son évocation à un moment donné. Dans cette perspective l’essor de la notion d’usages publics de l’histoire est intimement lié à celui de la mémoire et à la façon dont se recomposent le rapport des sociétés contemporaines à leur passé et la perception collective de leur devenir.
L’ambition de ce séminaire est d’explorer ces usages publics et d’essayer d’en comprendre le sens.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Étudier les différentes modalités de convocation du passé dans les sociétés contemporaines.
Analyser des discours, des scénographies, des dispositifs commémoratifs et les différentes médiations du passé,
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Les nouveaux imaginaires à la croisée des arts des sciences et des technologies
Séminaire d’ouverture
ENSEIGNANT :
Nils Azosmanioff
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Difficile à appréhender dans sa globalité, la métamorphose systémique provoquée par l’accélération du numérique s’est encore amplifiée depuis le confinement lié au Covid 19, la crise économique et l’urgence climatique. IA, IoT, blockchain, métaverses, robotique, big data…, les technologies suscitent des dynamiques d’hybridation des écosystèmes et d’empowerment créatif, creuset du renouveau. Le séminaire aborde les grands enjeux de la société numérique, les lignes de forces et les innovations de rupture au travers d’exemples concrets. Il s’agit d’examiner leurs modèles et leurs impacts sur la production de biens et de services, sur les modes d’organisation et du vivre ensemble autour d’une vision ouverte et prospective.
Le séminaire s’appuie sur de nombreux exemples concrets qui interrogent les formes et finalités du progrès, élargissent les possibles et renouvellent les récits communs. A l’ère du numérique, où les réalités se recomposent et se transforment, il s’agit de trouver le sens, les opportunités et les finalités du nouveau paradigme hybride. L’objectif du séminaire est d’amener chacun à s’approprier les dynamiques du changement, à libérer son imaginaire et sa créativité, de monter en compétence afin de devenir acteur du changement. Face aux défis du présent et à l’urgence, il nous faut passer de l’imagination à l’action, de l’utopie à la fabrique du réel.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
À l’issue de cette intervention, les apprenants sauront :
Identifier les champs d’innovation et d’application des externalités numériques dans la fabrique de la smart city, les interrelations systémiques et leurs impacts sur les nouvelles modalités de vie en société (systèmes productifs locaux, tiers lieux, smart building, éco-mobilité, environnement, e.santé, éducation numérique, culture digitales, arts numériques,…) ;
Identifier de façon prospective les tendances et convergences de technologies émergentes (signaux faibles) et leurs liens avec les nouvelles aspirations sociales et culturelles (virtualisation, augmentation connectivisme, datafication, UX, intelligence collective, neurosciences, design cognitif, nudge numérique, économie du partage, nouvelles solidarités, économie contributive, crypto monnaies…).
Appréhender les enjeux économiques, sociaux, politiques, philosophiques, éthiques et environnementaux liés au développement des infostructures numériques ;
Porter un regard critique sur l’impact négatif des environnements numériques (IA, data, RV, RA, IoT, blockchain, IA, NFT…) sur la société et la démocratie (fake news, manipulation, surveillance, illectronisme, bilan carbone, transhumanime…). Élaborer des scénarios positifs prospectifs en utilisant des méthodes de design spéculatif et design fiction.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Xavier Crettiez est professeur agrégé de science politique depuis 2001. Spécialiste des mouvements nationalistes et de la violence politique, il a publié plusieurs ouvrages dont La question corse (Complexe, 1999), Violence et nationalisme(Odile Jacob, 2006), La France rebelle(Michalon, 2009), Les formes de la violence(La Découverte, 2010), Murs rebelles(Khartala, 2014) . Il a récemment fait paraître avec Nathalie Duclos, Violences politiques, paris, Armand colin, 2021.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce séminaire permettra de réfléchir aux pratiques terroristes à partir d’un effort de définition du concept ainsi qu’une présentation détaillée des expériences de lutte armée ayant pu verser dans le terrorisme. Le séminaire reposera sur de nombreux extraits militants, sur des témoignages d’acteurs ainsi que sur des documents analytiques (textes, vidéos, sons). Réparti sur cinq séances de trois heures, le séminaire sera structuré de la façon suivante :
1 – Définitions et histoire du terrorisme ;
2 – Le terrorisme séparatiste : le cas d’Euskadi Ta Askatasuna ;
3 – Le terrorisme idéologique d’extrême droite et d’extrême gauche ;
4 – La lente progression du salafo-djihadisme ;
5 – Le terrorisme par les mots : analyse des discours et des paroles d’acteurs (travail collectif sur des textes littéraires, des déclarations politiques, des entretiens avec des acteurs incarcérés et visionnage d’un extrait de film). L’évaluation du séminaire consistera en un travail collectif par groupes de production d’un Podcast sur un thème déterminé (donné par l’enseignant en début de séance)
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Mieux saisir l’environnement international
Mieux appréhender la réalité des violences extrêmes et des phénomènes de radicalisation violente
Saisir les mécanismes d’injonction de label dans la définition des faits sociaux
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Alexandre Bande Professeur de chaire supérieure enseignant l’histoire en classes préparatoires littéraires au Lycée Janson de Sailly (Paris), docteur en histoire, ex.membre de la Commission « enseignement » de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah (2013 – 2019), organisateur et accompagnateur de nombreux déplacements à Auschwitz, co-auteur du webdocumentaire « Les Deux Albums d’Auschwitz » (Canopé/FMS) paru en janvier 2015, il participe ponctuellement à des formations au Mémorial de la Shoah et, depuis l’automne 2018, à la formation de professeurs d’histoire – géographie stagiaires de l’ESPE de Paris. Il travaille depuis plusieurs années sur les questions relatives à la mémoire des conflits contemporains, des génocides et à l’articulation entre histoire et mémoire.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Dans le contexte actuel, les étudiants du supérieur ont besoin d’avoir les idées claires sur ce qu’ont été les génocides du XXe siècle et plus particulièrement sur les spécificités de la Shoah. Les évènements, les sondages récents et la persistance de discours révisionnistes voire négationnistes, démontrent que, malgré les programmes de l’enseignement secondaire, des pans entiers de cette histoire sont méconnus ou oubliés. Si la prise de conscience de la complexité, de la géographie et de la chronologie du processus génocidaire est nécessaire, il est indispensable de prendre également en considération les enjeux mémoriels tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle européenne voire mondiale.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Le cours aura donc pour objectif de fournir une mise à jour précise des connaissances sur le phénomène complexe que fut la Shoah, il s’efforcera de soulever les nombreuses questions relatives aux sources, aux témoignages, aux traces encore perceptibles aujourd’hui dans plusieurs régions d’Europe et de réfléchir à la construction et aux évolutions de la Mémoire du Génocide des Juifs tout en tentant d’en souligner la spécificité et les parallèles en le comparant aux autres génocides du XXe siècle. Si le nombre de participants est suffisant et si les conditions sanitaires le permettent, un déplacement en Pologne (Cracovie/ Auschwitz) peut être organisé (hiver ou printemps 2024)
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
L’Opéra, institution culturelle aujourd’hui encore empreinte de son colbertisme originel, a été construit comme un instrument politique : la vitrine artistique des régimes et de la France. Son organisation juridique et financière, élaborée ad hoc pour encadrer une activité artistique, pose les jalons de notre droit de la culture : un régime exorbitant du droit commun. Le statut de l’institution ne peut être dissocié de la production scénique. Depuis le règne de Louis XIV, les livrets d’opéra – mis en musique par les plus grands compositeurs du répertoire – se font le reflet des idées politiques de leur siècle. De chef-d’oeuvre en oeuvres de circonstance, l’absolutisme monarchique glorifié, la contestation politique et les utopies des Lumières, la propagande républicaine, le nationalisme idéalisé par le grand opéra romantique révèlent, sur une temporalité longue, les mutations de l’Etat et de la société.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Être en mesure d’aborder un genre musical dans une approche à la fois historique et politique.
Développer sa culture littéraire et artistique.
Construire l’analyse critique d’une oeuvre artistique.
Comprendre les liens entre l’évolution du statut d’une institution et l’évolution de son genre artistique.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Le séminaire propose de comprendre le cadre du multilatéralisme, en commençant par s’interroger sur ses origines (qui l’a conçu ?), sa philosophie (pourquoi le concevoir ainsi ?), et ses réalisations. Pour ce dernier point, nous considérerons la mise en place des institutions universelles (l’ONU, le FMI, le GATT, la Commission des droits de l’homme…) et des institutions régionales (l’Union européenne, l’Union africaine, le Mercosur et l’Asean).
Ce système international s’est notamment construit sous l’influence des États-Unis, devenus une puissance mondiale au lendemain de la guerre, et reflète à la fois des priorités internationales et des priorités nationales. C’est pourquoi on parle aussi de siècle américain de 1945 à nos jours.
Ce séminaire examinera les défis du multilatéralisme, en partant de l’actualité et en remontant dans le passé, afin de mieux les comprendre. Cela permettra de s’interroger sur la pertinence du multilatéralisme dans un monde en transition.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Capacités d’analyse et de synthèse ;
Prise en compte des enjeux ;
Ouverture d’esprit.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Louise Lartigot-Hervier est maîtresse de conférences en sciences politiques à l’Université Paris-Saclay et à Sciences Po Saint-Germain. Ses thèmes de recherches sont : analyse et évaluation des politiques publiques ; politiques sociales ; politiques de lutte contre les addictions ; sociologie politique ; paritarisme ; études comparées (France – Allemagne – Grande-Bretagne) ; changements institutionnels ; instruments d’action publique. Ses thèmes d’enseignement sont actuellement : sociologie des conflits et de la violence ; politique internationale des drogues; sociologie politique de l’Union Européenne / intégration européenne / enjeux européens ; analyse des politiques publiques / sociologie politique de l’action publique.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Rarement l’Europe n’a été aussi contestée ; et pourtant elle a franchi au cours des dernières années des étapes essentielles dans un processus d’intégration entamé voici plus de 60 ans. Ce cours entend permettre aux étudiants d’analyser ce paradoxe en leur donnant les clefs pour comprendre sa trajectoire historique (au XXe siècle mais surtout depuis la seconde guerre mondiale), le système actuel de l’Union européenne (système inédit et hybride entre organisation fédérale et organisation intergouvernementale), ses principales institutions (commission, parlement, conseil européen, conseil des ministres, banque centrale, cour de justice) son fonctionnement et ses enjeux actuels (crise économique de 2008, soutien des citoyens européens à l’intégration, Brexit, crise des migrants, crise du COVID19).
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
– Connaître les 6 principales institutions européennes (Parlement, Commission, Conseil des ministres de l’UE, Conseil européen, Cour de justice de l’UE, Banque centrale), c’est-à-dire :
· les raisons et le contexte de leur émergence,
· leur évolution,
· leurs missions,
· leur fonctionnement,
· et à la fin du parcours, leurs interactions ;
– Maîtriser l’habitude de la veille documentaire sur l’actualité européenne ainsi que les enjeux relatifs aux institutions et aux différentes politiques européennes ;
– S’entraîner à problématiser quelques sujets sur les institutions européennes à partir de lectures critiques de textes académiques ;
– Savoir décrypter des enjeux actuels à l’aune des enjeux européens passés.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Sylvain Mary est professeur agrégé d’histoire à Sciences Po Saint-Germain, docteur en histoire contemporaine (Sorbonne Université) et directeur des études du cycle Master. Ses travaux de recherche portent sur l’histoire des institutions politiques, l’empire colonial et les relations post-coloniales.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
En dépit de leur quasi-invisibilité dans les débats métropolitains, les Outre-mer constituent un incontestable particularisme français, sans réel équivalent à l’échelle mondiale. De nos jours, l’opinion métropolitaine méconnaît largement les réalités plurielles et contrastées de ces territoires souvent réduits, dans l’inconscient collectif, au statut de « confettis de l’empire ». La relation éminemment complexe de ces territoires à la France relève d’une sorte d’impensé général, y compris de la part des élites métropolitaines qui ne les évoquent, le plus souvent, qu’à travers une rhétorique stéréotypée, reflétant leur méconnaissance du dossier, sinon leurs représentations négatives. La Nouvelle-Calédonie, qui a largement occupé l’actualité française des années 1980, constitue peut-être la seule exception à la règle.
Ce séminaire propose une autre histoire de la décolonisation française, par-delà la date habituelle de 1962 et de l’indépendance algérienne. Il invite en particulier à réfléchir à la gouvernance de ces territoires, mais aussi au rapport de ces sociétés à l’État et, plus généralement, à la France métropolitaine sous la Ve République.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Les étudiants seront initiés aux démarches de la recherche en sciences sociales dans le cadre de ce séminaire (lectures de travaux scientifiques, analyse critique de films, réalisation d’enquêtes de terrain auprès de hauts fonctionnaires, d’élus, de militants politiques et associatifs, de lobbyistes, etc.).
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Frédéric Eusebe Frédéric Eusèbe enseigne à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, chargé des cours de Culture générale hispanique et surtout des enseignements de cinéma et sémiologie de l’image (particulièrement sur Guillermo del Toro et le cinéma mexicain). À l’IEP de Saint-Germain-en-Laye, il est en charge des enseignements de DLE espagnol (1AS1 et 2AS4), et de cours de sémiologie de l’image dans le monde hispanique (Estudios culturales 1AS1, le « NO-DO » et séminaire « ¿Cómo se puede representar la guerra ? »).
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
« ¡Ojalá acompañe la victoria a los que hicieron la guerra sin quererla ! » A. Malraux, Los nogales del Altemburg.
Este seminario se propone estudiar cómo se suele representar la guerra a lo largo de los años, con diferentes enfoques : el arte, la fotografía de guerra y la semiología de la imagen.
Cómo aparece en el arte, desde sus diversas representaciones en la pintura, el dibujo y el grabado, pasando por la revolución pictórica de la serie de grabados Los Desastres de la guerra de Goya, hasta el arte comprometido del siglo XX (sobre todo pinturas españolas, Picasso, Dalí, Gris…)
Se estudiará también la aparición de la fotografía de guerra a mediados del siglo XIX (en la Guerra de Crimea y en la Guerra de Secesión) y su evolución en el siglo XX (Robert Capa y Gerda Taro durante la Guerra Civil, y los conflictos posteriores).
Por fin, la última parte se consagrará a un estudio de semiología de la imagen, una esboze de reflexión sobre la manera de enseñar (no-enseñar, sugerir…) la violencia lo que se puede hacer como une especie de deontología de la imagen.
« Ah ! que la victoire demeure avec ceux qui auront fait la guerre sans l’aimer ! » A. Malraux, Les noyers de l’Altemburg.
Ce séminaire se propose d’étudier les représentations de la guerre au cours des siècles, surtout en Espagne, suivant différents points de vue : l’art, la photographie de guerre y la sémiologie de l’image.
Comment cela apparaît en art, depuis les diverses représentations en peinture, dessin ou gravure, en passant par la révolution de représentation, qu’est la série de gravures Les Désastres de la guerre de Goya, jusqu’à la peinture engagée du XXe siècle (surtout des tableaux espagnols, Picasso, Dalí, Gris…)
On étudiera également l’apparition de la photographie de guerre au milieu du XIXe siècle (au cours de la Guerre de Crimée et de la Guerre de Sécession) et son évolution au XXe siècle (Robert Capa y Gerda Taro pendant la Guerre d’Espagne, y les conflits postérieurs).
Enfin, la dernière partie sera consacrée à une étude de la sémiologie de l’image, une ébauche de réflexion sur la manière de montrer (ne pas montrer, suggérer…) la violence, ce qu’il est possible de faire, dans une sorte de déontologie de l’image.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
El objetivo es a la vez cultural (con un conocimiento de representaciones artísticas) por una parte, y por otra parte, una reflexión y un análisis de la percepción de la imagen.
L’objectif est à la fois culturel (connaissance de représentations artistiques) d’une part, et d’autre part, une réflexion et une analyse de la perception de l’image.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Le cours « Les enjeux politiques de la surdité » se déroulera du 20 octobre 2023 au 24 novembre 2023 et abordera les différents aspects qui ont trait à la surdité et aux personnes sourdes.
Les intervenants, dont certains sont sourds, font partie des professionnels exerçant à l’INJS de Paris.
À travers les prismes propres à l’appréhension des sourds dans leur identité plurielle, il s’agira de comprendre les enjeux qui devront s’imposer auprès des acteurs politiques permettant d’engager une véritable citoyenneté auprès de cette population insuffisamment visible et inscrite dans notre société.
Le cours présentera la surdité dans sa globalité, son histoire, ses modes de communication, son cadre législatif et ses évolutions réglementaires. Il mettra également en lumière les représentations sociales et le positionnement des personnes sourdes en tant que minorité.
Un cours aura lieu à l’INJS de Paris et les élèves bénéficieront d’une visite historique et patrimoniale de l’Institut.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Connaître et comprendre la surdité dans sa globalité
Maîtriser les enjeux et concepts sociétaux, politiques et réglementaires liés à la surdité
Appréhender plusieurs modèles de pensées
Construire un regard critique sur la surdité
Rechercher, collecter et synthétiser des informations sur les questions sociales et politiques
Construire un argumentaire
Exposer et défendre ses idées
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Pascal Belan Professeur à CY Cergy Paris Université.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
L’objet du cours est la présentation des modalités et des enjeux des politiques économiques conjoncturelles et structurelles. La première partie du cours traitera des politiques monétaire et budgétaire en économie ouverte. La seconde des politiques structurelles de soutien à la croissance et à l’innovation.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
L’objectif du cours est d’apporter aux étudiants des moyens :
d’identifier et qualifier les phénomènes macroéconomiques conjoncturels et structurels,
d’approfondir leurs connaissances des mécanismes économiques,
d’améliorer leur capacité d’analyse et de compréhension des politiques économiques mises en oeuvres par les décideurs publics.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Sylvain Mary est professeur agrégé d’histoire à Sciences Po Saint-Germain, docteur en histoire contemporaine (Sorbonne Université) et directeur des études du cycle Master. Ses travaux de recherche portent sur l’histoire des institutions politiques, l’empire colonial et les relations post-coloniales.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
À partir de l’exemple français étudié aux XIXe et XXe siècles, ce cours d’histoire s’attache à montrer que les comportements politiques sont autant déterminés par des systèmes doctrinaux que par des « cultures » qui englobent l’ensemble des représentations, des valeurs, des référents et des rituels qui constituent l’identité d’une famille ou d’une tradition politique. Il retrace la généalogie des principales cultures politiques vivantes de la France contemporaine et propose, de façon ponctuelle, des comparaisons internationales.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Au terme du cours, l’étudiant doit avoir consolidé les principaux repères de l’histoire politique de la France depuis la Révolution française. Il doit pouvoir analyser les usages politiques de l’histoire, identifier les grands clivages partisans et leurs évolutions et approcher le politique dans sa dimension anthropologique grâce à l’exploitation d’un large corpus iconographique (affiches, tracts etc.) et textuel (discours, chansons…).
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
There are no less than 58 entries in the handbook on the European Union (EU) published at Oxford University Press, and 25 in the one edited by Renaud Dehousse at the Documentation française. While it is not possible to present the political reality of the EU in an exhaustive way in one lecture, this lecture course provides a number of elements of understanding. Its objective is to present, in an intelligible way, the main institutions and policy challenges of the EU. To do this, a political sociology approach is mobilised to restore the EU as it is, rather than taking a stand for what it should be. Weekly reading of a text (article or chapter) is mandatory. It is also strongly recommended to prepare each lecture session by consulting the elective readings at each session and by following European political news.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Working method
Step 1: To be prepared for each session of the lecture, you must read the required text as well as the Powerpoint. The Powerpoint will be online one week before each session. You can download all these documents from the following page: https://samuelbhfaure.com/2a-eu-institutions-l/
Step 2: If there is any essential information from each session that you have not understood, do further research using references listed on the syllabus (see below pages 3-10).
Step 3: If you haven’t found any answers to your questions, ask them before Tuesday 5.30pm on the “Forum” space that I will open every week on the Campus Numérique. If one of you has an answer to a question asked by another student, answer it on the Forum (and not through a private message), so that everyone can benefit from it.
Step 4: If questions have not been answered, I will answer them during the lecture.
Students who participate each week on the Forum with relevant contributions will receive a two-point bonus on their final grade. Students who participate actively but less regularly or whose contributions are not essential will get a one-point bonus on their final grade.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Histoire urbaine contemporaine : le grand encastrement urbain
Cours magistral
ENSEIGNANTS :
Emmanuel Blanchard Maitre de conférences HDR à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Directeur adjoint de Sciences Po Saint-Germain-en-Laye.
Renaud Epstein Professeur de sociologie à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye
Ce cours propose une histoire sociale, culturelle et politique de la ville. Il est centré sur le cadre de la France contemporaine (19e – 21e siècles) mais chaque séance proposera des ouvertures chronologiques et géographiques. La ville y sera envisagée comme un objet spécifique, au travers de l’évolution des mondes urbains, mais aussi comme une entrée permettant d’éclairer les dynamiques sociales et les formes de gouvernement dans leur épaisseur temporelle. Les évolutions de la forme et du fonctionnement des villes seront ainsi saisies « par le bas » (les modes de vivre et d’habiter la ville) et « par le haut » (les politiques urbaines), en inscrivant la diversité des formes d’urbanisation (des « petites villes » aux « capitales globales ») dans des échelles et des dynamiques territoriales plus larges.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Ce cours est un enseignement d’histoire devant contribuant aux objectifs partagés par les enseignements relavant de cette discipline (repérages chronologiques, perception de l’épaisseur du temps, mise en récit d’événements et dynamiques diachroniques…). L’ouverture aux sciences sociales favorise l’appropriation par les étudiant·es de connaissances et grilles d’analyses relatives aux dynamiques urbaines du 19e siècle à nos jours.
Parmi les compétences transmises et évaluées :
Analyse contextuelle : capacité à analyser les transformations urbaines en les situant dans leur contexte historique, politique, économique et social ;
Analyse critique : capacité de réflexion critique sur les différentes interprétations du développement urbain, des crises urbaines et des politiques urbaines ;
Analyse comparative et synthèse : capacité à comparer différentes villes et/ou différentes périodes pour identifier des récurrences et des singularités.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2023/2024
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Les ” Méthodes documentaires” sont organisées en 6 modules et elles se déroulent sur deux semestres.
Module 1 – Escape game : Découvrir la BU et ses services
Module 2 – Stratégie de recherche/ Collecter ses sources
Module 3 – Évaluer et Citer ses sources / Réaliser une bibliographie selon la norme ISO 690
Module 4 – Utiliser les bases de presse de la BU / Europresse et Factiva
Module 5 – Utiliser les bases de presse et créer le dossier de presse
Module 6 – Comment utiliser Gallica
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
À l’issue de ce cycle des formations les étudiants seront capables de :
Cerner leur besoin d’information
Accéder avec efficience à l’information (méthodes et outils adaptés)
Évaluer l’information
Exploiter l’information
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 1
Nombre d’heures de référence enseignant : 12
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Ce cours permet de comprendre les origines historiques et les grands principes de l’ouverture des données, de présenter les principaux acteurs politiques économiques et associatifs de l’open data ainsi que le cadre juridique de l’ouverture des données. Il permet d’appréhender le contexte de modernisation de l’État dans lequel s’inscrivent certaines politiques d’ouverture des données. Il a pour objectif de montrer que les données sont une formidable matière première et qu’elles représentent de formidables opportunités pour de nombreux acteurs : citoyens, entreprises, acteurs publics…
Ce cours s’intègre au sein d’un parcours data de 5 ans qui a pour objectif de sensibiliser et d’engager la réflexion sur la culture des données dans nos sociétés contemporaines.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Au XXIe siècle, il est nécessaire de comprendre les données, de savoir les manier et de ne pas seulement en avoir peur !
L’objectif principal est de se constituer (ou mettre à jour) une culture personnelle des données :
Lire les données : les trouver, connaître les sources, les modes de traitement…
Décrire les données : les types de données, les mécanismes de production, …
Comprendre les données : leurs enjeux, les opportunités qu’elles offrent, leurs biais, …
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 1
Nombre d’heures de référence enseignant : 20
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Cécile Cros Cécile Cros. Consultante et formatrice en gestion de projets de développement dans le secteur de la solidarité sociale et environnementale. Ex-consultante auprès du programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE). Ex-Directrice de programme au sein de la Fondation GoodPlanet fondée et dirigée par Yann Arthus-Bertrand. Ex-cadre chez Médecins du Monde et au Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Ex-assesseur à la Cour Nationale du Droit d’Asile. Titulaire d’un Master en Sciences (MSc) en Gestion de l’Environnement à la Faculté de Géographie et de Sciences Environnementales, Université de Plymouth, GB. Co-auteure de « Manger local », Editions Actes Sud (2009).
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Depuis mars 2020, Sciences Po Saint-Germain-en-Laye propose aux étudiants de première année d’enrichir leurs connaissances sur les questions des « Enjeux de la transition écologique » dans le cadre d’un cycle de quatre conférences obligatoires annuelles d’une durée totale de 2 heures chacune. Ces conférences institutionnelles, ouvertes à l’ensemble des promotions, nous ont permis d’accueillir des personnalités reconnues et des experts de la transition écologique afin de présenter des solutions concrètes inspirantes, analysées et débattues avec les participants.es : dérèglement climatique, justice climatique, économie symbiotique, pensée écologique, biodiversité, énergies renouvelables, alimentation, etc.
Ainsi, depuis mars 2020, nous avons accueilli Jean Jouzel, Cyril Dion, Isabelle Delannoy, Marine Calmet, Corinne Lepage et Christian Huglo, Dominique Bourg, Francis Hallé et Thomas Brail, Marc Dufumier et Matthieu Le Grix, William Bourdon, Thomas Pellerin-Carlin, Léa Falco.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
La pédagogie autour de la transition écologique à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye s’appuie sur deux axes d’intervention. D’une part, intégrer les enjeux climatiques et environnementaux dans nos enseignements et d’autre part sensibiliser notre communauté d’étudiants.es, d’enseignants.es et notre équipe administrative et de direction à ces enjeux. Ces ambitions font écho d’une part au Livre blanc de la transition écologique à l’IEP Saint-Germain-en-Laye, remis à la Direction en mai 2021 et d’autre part au rapport Jouzel, remis le 16 février 2022 à la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, préconisant la sensibilisation et la formation aux enjeux de la transition écologique et du développement durable dans l’enseignement supérieur.
Les conférences du diplôme s’inscrivent dans cette démarche de sensibilisation des étudiants.es autour des questions pratiques de protection et préservation du monde naturel de ses afflictions anthropiques. Des pistes d’actions inspirantes sont présentées et détaillées par les intervenants.es de haut niveau, tous portant un discours mais aussi une action à fort impact environnemental.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : Toutes
Cycle ou semestre :
ECTS : 0
Nombre d’heures de référence enseignant : 8
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Cynthia Srnec Docteure en sociologie (Université de Buenos Aires et Université Lumière Lyon 2), elle est maîtresse de conférences en sociologie. Spécialisée en Sociologie des organisations et du travail dans les champs du numérique et de l’économie collaborative, elle enseigne Sociologie du numérique , Sociologie des organisations et STS dans les formations de Sciences Po Saint-Germain-en-Laye. Elle s’intéresse aux transitions numériques et à leur influence sur le travail, la production et l’environnement. Ses recherches portent aussi sur les modèles alternatifs des organisations hybrides, de l’économie sociale et solidaire et les communs. Dans le prolongement de sa thèse, elle a participé à plusieurs projets de recherche sur les enjeux du travail et de gouvernance des organisations dans l’économie des plateformes.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
This course is an introduction to some of the main topics of digital sociology. Digital technologies are now everywhere, so much that some authors talk about a “platformization of society”. The digital gives rise to analyses, debates and social movements that populate the public space between discourses of promise and of warning. Today it is difficult to understand society without taking them into account, just as it is futile to try to understand the deployment of digital technologies without placing them into sociopolitical and economic spheres. To equip students with the tools to analyze the social and technical dynamics at work in digital transformations, this course draws on a series of works from sociology of the digital, of economics, of politics, of labor, as well as from philosophy. Students will learn, through a combination of lectures, texts and videos, a series of concepts and frameworks in order to understand the essential issues of the platform society. At the end of the course students will be able to better identify, analyze and evaluate digital issues, but also to recognize the implications of the interweaving of the social and the technical in their field of expertise.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
– To know the main issues of the digitalization of society;
– To be capable of articulating the sociological, the economic, the labor, the political and the philosophical levels in order to analyze the different dimensions of the digital society;
– To be capable of identifying, analyzing and assessing other digital issues in the light of the conceptual and empirical contents provided in the course.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 20
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
This course will introduce students to key issues and current debates in the field of gender studies. Gender studies is an interdisciplinary domain of research whose aim is to investigate the ways in which gender shapes social practices, identities and inequalities across societies and political systems. Gender is both a category of practice, used widely by political entrepreneurs and citizens in public debates and ordinary conversations, and a category of social and political analysis, which has been conceptualized by contrasting theoretical perspectives. In the course, we will examine historical as well as contemporary gender-based concerns across a range of disciplines, including political science, sociology, history and anthropology. Through the analysis of the sex/gender distinction, intersections of class, gender, race within institutions such as education, family and work, this course will examine the impact of gendered perspectives on key areas of the social from both theoretical and empirical perspectives. At the end of term, students will have a solid knowledge of the core concepts in the field of gender studies, they will know how to analyze political and social processes through the lenses of gender studies and appreciate the value of interdisciplinarity in social sciences and humanities.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Key skills
Capacity to historicize concepts
Link knowledge production and political dynamics
Consider the interactions between gender, class and race
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 20
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Bruno Villalba Professeur de science politique, UFR GVSP, AgroParisTech, UMR Printemps Ses recherches portent sur la théorie politique environnementale, notamment à partir d’une analyse de la capacité du système démocratique à reformuler son projet politique à partir des contraintes environnementales. Il est membre du comité de rédaction des revues La Pensée Ecologique (https://lapenseeecologique.com) et Développement durable et territoire (http://developpementdurable.revues.org/). Il co-dirige le Master 2 Gouvernance de la transition écologie et stratégie (AgroParisTech-Paris-Saclay). Il est l’auteur en propre ou en direction d’une dizaine d’ouvrages (Sobriété énergétique, Les Collapsologues et leurs ennemis ; L’écologie politique en France…). http://www.printemps.uvsq.fr/bruno-villalba
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Proposé au tournant des années 2000 par le prix Nobel de chimie Paul Crutzen (2007), l’anthropocène désigne une nouvelle époque géologique, encore informelle, faisant suite à l’holocène. Elle suppose que l’humanité est devenue un agent perturbant l’équilibre du système Terre. Cette proposition, controversée, soulève néanmoins la question centrale des interactions entre les milieux humains et naturels et fait apparaître l’interdépendance des conséquences de ce maillage (Morton, 2019). Le concept récent d’anthropocène permet de construire une réflexion sur les rapports entre nature et société, entre constat scientifique et action politique, à travers une approche spatiale et territoriale. L’anthropocène révèle l’imbrication des tensions, des inerties socio-techniques et surtout des irréversibilités écologiques. Autant de dimensions qui conditionnent la capacité du politique à produire une réponse ajustée à ces contraintes écologiques, conciliable qui plus est avec les enjeux de justice sociale. Le cours se propose de revenir sur les conditions d’émergence théoriques de la notion de controverse, d’examiner les controverses qu’elle a suscité (et qu’elle suscite encore), notamment par son appropriation rapide et multiple par les sciences sociales et de considérer certaines conséquences dans l’emploi de cette notion. Ces effets montreront ainsi la multiplicité des interprétations politiques auxquelles l’anthropocène donne lieu.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Le cours vise à permettre aux étudiants de construire des connaissances sur les dimensions clés du concept de l’anthropocène. Il souhaite permettre de saisir les conditions de construction et d’institutionnalisation d’une nouvelle notion au sein du débat public et scientifique. Il devra permettre aux étudiant.es de construire un regard critique sur les conditions d’usage de cette notion. Les compétences concernent l’acquisition de notions d’épistémologie des sciences. Sur le plan méthodologique, il est important de développer une capacité d’analyse critique et de problématisation des questions soulevées.
Année : 2022-2023
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 20
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Ce cours magistral de géopolitique générale a pour objectif de brosser un tableau des relations internationales et des enjeux de puissance et de conflictualité du monde contemporain.
Sans entrer dans le détail des différents aspects de la mondialisation actuelle et des rapports de force et /ou de coopération entre les blocs de puissance, ce cours se fixe l’ambition de fournir des clés de compréhension du monde actuel
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Le cours proposera une analyse de l’évolution de l’ordre international depuis la fin du monde bipolaire et une réflexion sur le mondialisation actuelle ses acteurs, ses territoires, ses débats. Il tentera également de présenter les visages renouvelés de la notion de puissance en s’interrogeant sur la fin de l’hégémonie occidentale et sur la nouvelle hiérarchie issue de l’émergence de nouvelles nations. On discutera notamment de la pertinence de parler de “désoccidentalisation du monde”. Enfin le cours s’interessera aux nouvelles conflictualités, aux défis et aux menaces qui s’imposent au monde du XXIe siècle
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 1A
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 20
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
While international security has always been a key subject of international relations its context has strongly evolved since the end of the 20th century. Actors, power, and tools of influence seem to have changed fundamentally. This class aims to introduce student to the field of security studies by familiarizing them with the most important questions of the field. During the semester we will discuss the evolution of the global space and its impact on war and peace. We will try to understand the impact of technological revolutions, the development of intergovernmental organizations as well as the increasing power of non-state actor on international relations.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
§ To acquire a solid understanding of the most important notions and concepts in international relations
§ To understand the profound impacts of globalization on states and international conflicts
§ To understand the main causes of war & what is at stake in international conflicts today
§ To acquire a framework for analyzing international violence
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 20
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Blaise Bachofen Ancien élève de l’ENS Ulm, agrégé et docteur en philosophie, maître de conférences en philosophie à Sciences-Po Saint-Germain-en-Laye et à CY Cergy Paris Université
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
This course, open to foreign students, is taught in French.
Le cours de philosophie politique présente les problématiques politiques jugées fondamentales. Il impose donc de prendre en considération, en les contextualisant, les apports des grands textes de références dans le domaine politique. Chaque séance abordera une question politique majeure en prenant appui sur des textes représentatifs de la philosophie politique. L’objectif sera d’appréhender les problèmes politiques contemporains dans leur spécificité, en évitant autant l’illusion selon laquelle certains problèmes politiques seraient intemporels que le relativisme.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
– Développer l’esprit critique, se doter des outils permettant de confronter les faits et les normes.
– Exploiter des lectures et des références pour construire son jugement politique.
– Maîtriser les concepts et les théories politiques fondamentaux. Les mettre en relation avec le contexte historique dans lequel ils ont été énoncés.
– Savoir repérer le caractère polysémique et problématique d’une idée ou d’une conception politique.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Ce cours propose une synthèse retraçant l’histoire des empires coloniaux contemporains aux XIXe et XXe siècles. Dans une perspective comparée et croisée, il se propose d’analyser les principaux éléments de l’histoire du fait colonial, tout en restituant les apports des grands courants historiographiques qui ont profondément renouvelé ces dernières années les objets d’études, les méthodes et les problématiques. En articulant l’étude des formations impériales et l’analyse des sociétés coloniales, il porte une attention aiguë aux interactions sociales dans les colonies, aux modes de domination et à la diversité des stratégies adoptées par les acteurs. Il invite à revisiter un passé qui constitue un héritage commun à une grande partie des peuples des cinq continents et un jalon essentiel de la mondialisation contemporaine.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
– Raisonnement chronologique
– Épistémologie postcoloniale
– Analyse internationale et transimpériale
– Appropreation de la littérature scientigique en histoire et analyse d’un documentaire historique
– Savoir rédiger de courtes synthèses.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Séance 9 (22/4) : Le contrôle des institutions politiques par les juges
. La distinction Cours Suprêmes / Cours Constitutionnelles et ses limites
. État de droit et comparaison des régimes politiques : du contrôle juridique des institutions politiques au contrôle politique des institutions judiciaires
Partie 3 : Les régimes non-démocratiques
Séance 10 (29/4) : Les régimes autoritaires Les caractéristiques des régimes autoritaires Les différents types de régimes autoritaires
Les évolutions autoritaires de régimes totalitaires : la Chine et la Russie
Séance 11 (6/5) : Les transformations des régimes politiques
La démocratisation des régimes autoritaires : transitions et consolidations démocratiques Les évolutions autoritaires de régimes démocratiques : démocraties « illibérales » et
« démocratures »
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Compréhension du fonctionnement des institutions politiques
Comparaison des systèmes et des régimes politiques
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Professeur agrégé de science politique depuis 2001.
Spécialiste des mouvements nationalistes et de la violence politique, il a publié plusieurs ouvrages dont La question corse (Complexe,1999), Violence et nationalisme(OdileJacob,2006), La France rebelle(Michalon,2009), Les formes de la violence(LaDécouverte,2010), Murs rebelles(Khartala,2014) . Il a récemment fait paraître avec Nathalie Duclos, Violences politiques, paris, Armand colin, 2021.
Chloé Lala-Guyard
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce cours introductif à la sociologie politique a pour ambition d’aborder les principaux cadres d’expression du pouvoir, les acteurs qui participent à la chose publique ainsi que les modes d’expression politique. Le cours est ainsi organisé en 10 leçons qui portent sur : L’État et la nation ; La démocratie (sa définition et ses limites) ; le totalitarisme ; les partis politiques ; les idéologies et la symbolique politique ; les modèles de la sociologie électorale ; l’action collective ; les conflits et la violence.
Chaque leçon propose un état des lieux de la discipline ainsi que des illustrations concrètes en lien le plus souvent avec l’actualité. Un powerpoint accompagne chaque séance du cours.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Objectifs visés :
Comprendre l’environnement politique et social ;
Saisir les dynamiques de l’action publique ;
Comprendre le lexique scientifique de la science politique ;
Maitriser les principaux auteurs qui font la discipline ;
Interpréter l’actualité sans porter un regard moraliste sur le politique
Compétences :
Compétences analytiques ;
Capacité d’observer et de lire le réel ;
Compétences en termes de prise de note, de synthèse et de concentration
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Jean-Claude Lescure Jean-Claude Lescure est professeur des universités en histoire contemporaine. Après une thèse d’histoire politique sur le Parti politique italien, il s’est intéressé à la question des langues en Europe avant 1914 alors que se produit la première mondialisation. Il travaille actuellement sur la première guerre mondiale et les images de guerres. Il s’intéresse par ailleurs en effet aux médias contemporains et est l’auteur de plusieurs documentaires puisant dans des images d’archives.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce cours privilégie une approche comparatiste des situations européennes dans la deuxième moitié du 19e siècle. Des thèmes, encore actuels aujourd’hui, constituent le fil rouge d’une approche historique qui fait une archéologie de phénomènes identifiés comme concourant de la modernité occidentale. Les différentes sociétés et Etats européens, confrontés à des défis similaires à des moments proches, analysent les questions de façons parfois différentes, donnent des réponses originales, à des rythmes qui varient selon les États, tout en observant ce qui se passe chez leurs voisins, qu’ils copient à l’occasion, adaptent souvent, ou récusent parfois proposant alors une voie singulière.
Cette modernité se manifeste d’abord dans la question de l’alphabétisation, de l’éducation, des moyens de communication ; les identités nationales avivées par la Révolution française deviennent un enjeu européen, contribuent aux manifestations nationalitaires et à l’affirmation de l’État nation. L’idée des Droits de l’Homme et l’irruption des masses dans la politique engendrent des innovations, que ce soit par l’élargissement du droit de vote ou l’invention de techniques pour enregistrer et contrôler les populations. Les techniques sont une des marques de ce siècle et au-delà des sciences, elles imprègnent le travail bureaucratique en plein développement, donnant naissance à des organisations nouvelles, complexes, tant administratives qu’entrepreneuriales, autant de moyens de penser les sociétés modernes et leurs administrations. L’éclatement des cadres anciens secouent l’espace des croyances, qui loin de disparaître dans un triomphe du cartésianisme, empruntent de nouveaux cheminements, voire de nouvelles façons de croire, crispant parfois les hiérarchies ecclésiales ou permettant une adaptation aux nouveaux cadres de vie. L’émergence du sujet moderne remet en cause les cadres traditionnels et la question de l’émancipation de l’individu surgit.
Ces questionnements sont autant d’interrogations historiques qui bousculent sur un long demi-siècle les Européens.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Gabriel Desgranges Professeur à l’université de Cergy Paris
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Le cours est consacré à l’exposition de quelques éléments de théorie qui sont au cœur de l’analyse économique contemporaine. Il ne nécessite aucune connaissance préalable (le programme couvert est donc assez voisin de celui traité dans la spécialité SES en classe de 1re).
On commence par une introduction (méthodologique pour l’essentiel) et on poursuit avec la question usuelle de détermination du prix par confrontation de l’offre et de la demande. On introduit ensuite des éléments d’économie industrielle (différenciation des biens, capacité de production) pour analyser la concurrence. On termine par l’analyse des principales défaillances de marchés (externalités, biens publics et information incomplète).
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Être capable d’identifier et d’exposer quelques mécanismes économiques à l’oeuvre dans quelques exemples de situations qui peuvent s’observer dans l’économie réelle.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Arnaud Le Pillouer Professeur de droit public à l’Université de Paris-Nanterre.
Il est notamment l’auteur de «Les pouvoirs non-constituants des assemblées constituantes – Essai sur le pouvoir instituant», (Dalloz,2005) et a dirigé trois ouvrages collectifs, «Comment écrit-on l’histoire constitutionnelle?» (Kimé, 2012), «À quoi servent les élections?» (PUF, 2013) et “La Protection de la Constitution. Finalités, Mécanismes, Justifications” (PUJP, 2018). Spécialiste de droit constitutionnel et de théorie du droit, il est l’auteur de nombreux articles concernant par exemple la question du pouvoir constituant ou bien l’histoire constitutionnelle française et comparée.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Le cours se propose de fournir aux étudiants les bases de la discipline du droit constitutionnel, avec quelques éléments de droit comparé et d’histoire constitutionnelle. Cependant, l’essentiel de l’enseignement porte sur les institutions de la Ve République.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Le cours se propose de parcourir quelques-uns des grands thèmes du droit constitutionnel, sous la forme d’une dizaine de leçons (à raison d’une par semaine, approximativement). Sont ainsi abordés, entre autres: le principe de la séparation des pouvoirs, la distinction des régimes parlementaire et présidentiel, le problème de la justice constitutionnelle, ainsi, bien sûr que les institutions de la Ve République.
Il permettra de se familiariser avec la méthode juridique et notamment l’argumentation juridique, en interrogeant l’articulation entre le droit et la politique.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Le cours magistral comporte une approche globale des finances publiques afin d’appréhender les enjeux qui se posent en matière de finances de l’État mais aussi de finances locales et sociales à travers les rapports entretenus par l’État avec des personnes infra-étatiques (Collectivités Territoriales, Sécurité Sociale). Le cours traite aussi des débats actuels suscités par les finances publiques. Comme exemple d’enjeu et de débat, nous citerons l’impact budgétaire de la COVID-19 sur la matière dans la mesure où l’épidémie augmente de façon importante les dépenses publiques pour soutenir l’économie et pose notamment la question de la gestion de la dette qui en résulte. Nous noterons ici que la France aime bien dépenser et que c’est par le biais de la dépense que la matière sera abordée.
Le cours comporte une approche pluridisciplinaire des finances publiques. Il met l’accent sur leur environnement international et européen (mondialisation des échanges…).
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Réussir les épreuves de Finances Publiques des concours de cadre dans la fonction publique (catégories A et A+)
Comprendre l’actualité économique et financière de la France
Acquérir une compétence en matière de Finances Publiques et de Gestion Financière
Année : 2022-2023
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Vidal Serfaty Après avoir été Chargé de mission au Ministère de la Culture et de la communication puis avocat associé du cabinet Intervista, Vidal Serfaty est devenu Maître de conférences en droit privé à l’Université de Cergy-Pontoise, où il enseigne le droit civil et le droit de la propriété intellectuelle (http://droitucp.enbeta.fr/Vidal%20SERFATY)
Sophie Sabathier
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
De la même manière que les technologies de l’information et de la communication occupent une place désormais centrale dans le quotidien de chacun, le droit dont elles sont l’objet prend une ampleur croissante au sein de notre système juridique. L’intérêt de la matière réside notamment dans sa transversalité, dans la mesure où elle fait appel à des notions issues des différents domaines du droit qu’elle appréhende à travers son prisme.
L’objet du présent cours sera d’initier les étudiants à ces différents domaines, qu’il s’agisse du commerce électronique (contrats, protection des consommateurs, responsabilités des hébergeurs), de la protection des données personnelles et des libertés fondamentales dans ce contexte, de la presse et, plus généralement, de la communication en ligne, ou bien encore des valeurs immatérielles exploitées sur l’Internet (droit d’auteur et droits voisins, marques et noms de domaines)
Année : 2022-2023
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Le cours de droit des collectivités territoriales est un cours de droit public, qui peut s’analyser sur le plan universitaire et pédagogique comme un cours de droit constitutionnel et de droit administratif spécialisé consacré à l’encadrement juridique de l’activité des différentes collectivités locales décentralisées. Cette problématique n’est pas inconnue des étudiants de 4ème année dans la mesure où le cours de droit administratif de 2ème année comprend normalement un chapitre consacré aux organes décentralisés de l’Etat. Le présent cours est un approfondissement et un dépassement de ces questions.
Ce cours est en effet fondamental sur le plan pratique, tant il est vrai que les collectivités territoriales sont omniprésentes dans l’activité quotidienne, cet aspect étant en développement continu depuis des années. L’actualité est par ailleurs forte. Pour les juristes de droit public surtout, ce cours constitue en pratique un élément fondamental de l’activité sur le territoire, et il s’avère particulièrement utile dans la perspective éventuelle de passer certains concours de la fonction publique.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Savoir : compétences techniques en droit :
maîtrise des grands concepts du droit des collectivités territoriales (décentralisation, déconcentration, collectivité territoriale, établissement public de coopération intercommunale,…)
bon niveau de connaissance du paysage institutionnel local et des compétences de chaque échelon territorial
bon niveau de connaissance du fonctionnement institutionnel de chaque échelon territorial (démocratie représentative et démocratie participative)
Savoir-faire :
compétences spécifiques : principalement rédaction juridique (maîtriser le langage juridique) ; accessoirement recherche juridique (maîtriser les outils de recherche documentaire)
compétences transversales : analyse critique ; esprit de synthèse ; structurer un écrit ; répondre à des exigences éditoriales ; mise en forme d’un document court
Savoir être :
ponctualité
capacité d’initiative, individuelle et / ou collective
respect des échéances
savoir se comporter en professionnel.les vis-à-vis de l’extérieur (cf travail avec les Surligneurs)
Année : 2021-2022
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Anne-Valérie Le Fur Anne-Valérie Le Fur est professeur de droit privé à l’Université de Versailles-Saint-Quentin. Elle dirige l’i-EPrépa et co-dirige le M2 Carrières judiciaires ainsi que le M2 Carrières administratives
Clara Xémard Clara Bernard-Xemard est Maître de conférences à l’Université de Versailles-Saint-Quentin et Directrice de l’Institut d’Etudes Judiciaires (IEJ). Elle co-dirige le M2 Carrières judiciaires
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce cours est un prérequis pour le M2 Carrières judiciaires et l’ensemble des M2 de droit privé susceptibles d’être suivis en 5ème année. Il est indispensable pour ceux qui souhaiteraient passer l’examen du CRFPA.
Le bien est-il le même que celui du Code civil de 1804 ? La propriété, inviolable et sacrée, a-t-elle toujours les mêmes contours ? Quelles différences entre la famille consacrée par le Code Napoléon et celle portée par le droit contemporain ? Les notions classiques du droit civil ont subi, par l’évolution du contexte politique, économique, social, technologique…, de profondes mutations que le parcours se propose de découvrir et d’approfondir.
On s’attachera à identifier les significations dominantes, législatives et doctrinales, des notions clefs du droit civil – la personne, la famille, le bien, la propriété, le contrat, la responsabilité – et à mesurer leurs évolutions.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Méthodologie
Acquérir le socle des raisonnements juridiques et des problématiques en droit civil
Maîtriser l’usage du Code civil
Connaître certains grands arrêts de la jurisprudence civile, savoir les analyser et les mobiliser
Connaître certains auteurs célèbres de la littérature juridique
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Le cours « Arts & politique » mobilise l’étude de plusieurs registres esthétiques.
Il s’agit de repérer et d’analyser l’engagement des artistes et auteurs qui font œuvre dans des contextes sociaux, écologiques, historiques, politiques, différents.
Les cours prennent appui sur l’actualité artistique et culturelle.Quatre acteurs et responsables artistiques et culturels, sont invités à témoigner.
Année : 2022-2023
Année du diplôme : 1
Cycle ou semestre : 2
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 20
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Histoire des musées et du patrimoine en France (XIXe / XXe siècle)
Séminaire d’ouverture
ENSEIGNANT :
Sylvain Mary est professeur agrégé d’histoire à Sciences Po Saint-Germain, docteur en histoire contemporaine (Sorbonne Université) et directeur des études du cycle Master. Ses travaux de recherche portent sur l’histoire des institutions politiques, l’empire colonial et les relations post-coloniales.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce séminaire mène de front une histoire des institutions muséales et une étude de la notion de patrimoine, depuis l’apparition de l’idée de collection raisonnée au siècle des Lumières, jusqu’aux politiques publiques mémorielles actuelles. Il insiste en particilier sur l’exemple français en rappelant l’importance, pour l’émergence de la notion actuelle de « patrimoine », de la création d’un ministère des Affaires culturelles, confié en 1959 à André Malraux. Il permet de se familiariser avec quelques enjeux contemporains liés à la décentralisation des politiques culturelles, au rôle des institutions internationales et aux bouleversements induits par le développement du numérique.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Apporter aux étudiants des connaissances approfondies dans le domaine de l’histoire du patrimoine et des musées ainsi qu’une bonne maîtrise du champ culturel et de son environnement.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2A
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 2
Nombre d’heures de référence enseignant : 15
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Management des organisations et projets culturels et créatifs
Séminaire de spécialité
ENSEIGNANTE :
Hélène De Talhouët
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Le séminaire propose un programme interactif pour appréhender le paysage artistique et culturel, les grands secteurs et leurs métiers, les enjeux et pratiques des organisations culturelles.
Au travers de lectures et de rencontres préparées par les étudiants, il ouvre sur des problématiques et des études de cas contemporains permettant cette première appropriation du secteur
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
L’objectif du séminaire :
Esquisser un panorama du secteur culturel pour apprendre à le connaître et à situer votre propre intérêt,
Apporter des clés de décryptage afin de comprendre la structuration du secteur culturel et les enjeux du management,
Aborder avec des professionnels du secteur des problématiques stratégiques et managériales qui leur sont propres,
Vous rendre acteur avec un travail personnel de « veille culturelle » à partager avec vos camarades.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 4
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 5
Nombre d’heures de référence enseignant : 24
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Ivan Chupin MCF en science politique à l’UVSQ et à l’IEP de Saint-Germain-en-Laye. Il a consacré sa thèse à l’étude historique et sociologique des écoles de journalisme en France. Il est spécialisé sur l’étude de la sociologie de la communication et des médias. Il poursuit actuellement un travail de recherche sur les journalistes politiques en Russie et un travail sur le suivi des politiques au salon de l’agriculture.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
Ce cours a pour objectif d’étudier les transformations historiques et sociologiques de la communication sur le long terme. Il propose de saisir d’abord dans une première partie l’enrôlement de la communication comme un outil au service de l’État puis son émancipation dans le cadre de l’espace public (Lumières) au service d’une critique de l’État. Par la suite, il s’agira de comprendre dans une deuxième partie si les médias ont des effets sur leurs publics (cas de propagande) et de souligner le rôle des journalistes dans la fabrique du consentement dans une “démocratie du public” selon le terme de Bernard Manin qui réunit des sondeurs et des hommes politiques. Enfin, il s’agira dans une troisième partie de revenir sur la communication en pratiques en interrogeant la place des professionnels de la communication (spin doctors), leur rôle dans les processus de communication publique, par exemple, en matière de sécurité routière et leur place dans la communication corporate des entreprises.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Il s’agit pédagogiquement de donner des clés de lecture aux divers processus communicationnels.
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2
Cycle ou semestre : 1
ECTS : 3
Nombre d’heures de référence enseignant : 22
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Réalisation d’une storymap sur le génocide des Tutsi par les Hutus au Rwanda à partir des sources iconographiques, sonores, écrites et des témoignages
En trois mois d’avril à juillet 1994, entre 800 000 et un million de rwandais Tutsi et Hutu modérés ont été exterminés au nom d’une entreprise d’extermination raciale pilotée par tous les services de l’État, préparée de longue date. Ce Génocide de la fin du XXe siècle résulte d’une volonté des Hutus de se débarrasser de la communauté Tutsi, considérés comme une menace pour la nation rwandaise. Ce génocide frappe par la déshumanisation des Tutsi orchestrée par l’Etat, relayée par les médias et les institutions qui a conduit une partie de la population à prendre des armes du quotidien pour massacrer ses voisins, alors que la Communauté internationale, parfaitement informée du risque de génocide, et en premier lieu la France, a choisi de ne pas intervenir. Le rapport Duclert remis au président de la République le 26 mars 2021 établit des responsabilités sur lesquelles les historiens ont travaillé et qui doivent éclairer la mémoire de ce génocide dit “de proximité”
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OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Le projet vise à Constituer une production numérique qui notice des images d’archives, des témoignages sonores et écrits pour retracer l’histoire du Génocide des Tutsis par les Hutus au Rwanda ses mémoires et leurs prolongements en France et à présenter une Histoire du génocide des Tutsis sous forme de storymap, en rédigeant des notices historiques à partir de documents sources, iconographiques, mais aussi sonores et écrits https://storymaps-classic.arcgis.com/fr/how-to/.
Savoir identifier et croiser des sources et les exploiter sous forme de datavisualisation collaborative et de narration détaillée (storymapjournal) https://www.esrifrance.fr/StoryMaps.aspx
Identifier des acteurs-ressources en France pour écrire la genèse, l’histoire et la mémoire du génocide des Tustis : historiens, 3, associations, journalistes
Rencontrer des historiens, des journalistes, des rescapés, des témoins
Travailler avec Ibuka France https://www.ibuka-france.org/et le CPCR d’Alain Gauthier, le Collectif des parties civiles pour le Rwanda
Identifier les enjeux de mémoire en France en 2023 et Comprendre l’historiographie du génocide
Année : 2023-2024
Année du diplôme : 2022-2023
Cycle ou semestre :
ECTS : 8
Nombre d’heures de référence enseignant : 40
Modalité pédagogique principale : Présentiel Distanciel
Cynthia Srnec Docteure en sociologie (Université de Buenos Aires et Université Lumière Lyon 2), elle est maîtresse de conférences en sociologie. Spécialisée en Sociologie des organisations et du travail dans les champs du numérique et de l’économie collaborative, elle enseigne Sociologie du numérique , Sociologie des organisations et STS dans les formations de Sciences Po Saint-Germain-en-Laye. Elle s’intéresse aux transitions numériques et à leur influence sur le travail, la production et l’environnement. Ses recherches portent aussi sur les modèles alternatifs des organisations hybrides, de l’économie sociale et solidaire et les communs. Dans le prolongement de sa thèse, elle a participé à plusieurs projets de recherche sur les enjeux du travail et de gouvernance des organisations dans l’économie des plateformes.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU COURS :
The course aims to raise awareness among political science students of the stakes and methods of mapping sociotechnical controversies. “Science”, “technology” and “society” (STS) are not singular and separated entities, but are instead composed by plural and interconnected social groups. If we want to understand a given controversy, it is necessary to finely describe all its actors and their relationships. Sociotechnical controversies are one of the best ways to “open up the black box of science”, because within a controversy STS are fluid: the debate is open, there are no “winners” and uncertainty reigns. The aim of the course is to introduce students to the uncertain world of technosciences. On the principles of the “learning by doing” approach, students will describe a controversy in groups.
Description: This course introduces students to the sociology of controversies, examining how knowledge is produced, disseminated, and debated within the field of sociology. Students will explore the foundations of scientific knowledge, differentiate between data and information, and analyze the epistemological underpinnings of sociological theories. Through readings, discussions, and exercises, students will gain a deeper understanding of how sociological knowledge is constructed and contested.
This course is organized in two parts. First part offers an Introduction to Sociology of Controversies, covering the fundamental elements of the scientific method, the sociology of knowledge, the debates proposed by STS and scientific controversies.
Second part is devoted to the Group Project. Students will work in groups in order to conduct a collective research and analyze an ongoing controversy related to the impact of digital technologies on the society.
OBJECTIFS VISÉS ET COMPÉTENCES ACQUISES AVEC CET ENSEIGNEMENT :
Understand the principles of science and of scientific knowledge
Identify different techniques and scientific methodologies
Being able to identify a controversial object
Understand and analyze situations where the social, political, economic, moral uncertainties are troubled by the instability of scientific and/or technical knowledge.